Le Maroc est résolument engagé dans le développement du secteur

Le Maroc est résolument engagé dans le développement du secteur
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LLe Maroc dispose d’un potentiel considérable dans le domaine de l’économie bleue, profitant de ses deux vastes côtes totalisant 3 500 kilomètres, d’une zone économique exclusive de 1,2 million de kilomètres carrés, ainsi que de ressources halieutiques abondantes et de ports réputés. Cette richesse maritime contribue de manière significative au PIB, représentant environ 3% de celui-ci et fournissant des emplois à plusieurs centaines de milliers de personnes. Conscient de la valeur de ce patrimoine, le Maroc a lancé diverses initiatives à l’échelle nationale, régionale et locale pour protéger et valoriser ses espaces maritimes.

L’objectif est de transformer ces ressources en moteurs de croissance pour les secteurs traditionnels comme la pêche et le tourisme côtier, tout en stimulant de nouveaux domaines comme l’aquaculture, l’écotourisme, l’éolien offshore, le dessalement de l’eau. eau de mer et biotechnologie marine. Face aux défis du changement climatique, le gouvernement a lancé en juin 2022 un programme national d’économie bleue doté de 2 milliards de dirhams. Ce programme vise à exploiter durablement le potentiel économique des zones marines et côtières, en renforçant la coordination entre les différents secteurs concernés.

Pour soutenir ce programme, le Maroc a noué un partenariat avec la Banque Mondiale à travers le Programme de Résultats « Développement de l’Economie Bleue au Maroc » (PPR EB), bénéficiant d’un financement de 350 millions de dollars. Ce partenariat est considéré comme un levier majeur pour la croissance économique du pays. Début mars 2024, le ministère de l’Économie et des Finances, coordinateur du programme, et la Banque mondiale ont fait le point sur l’avancée des différents projets. Les données associées démontrent l’engagement ferme des différents acteurs concernés pour atteindre les objectifs assignés.

Des progrès remarquables

Dans le domaine de l’aquaculture, l’Agence nationale de développement de l’aquaculture (ANDA) a démontré son engagement en allouant une enveloppe de 116 millions de dirhams sur la période 2023-2027. Cette initiative vise à développer 14 fermes aquacoles, dont une partie importante est dirigée par des femmes, ainsi qu’à promouvoir la culture d’algues et la création d’un cluster de crevettes. Les progrès réalisés jusqu’à présent démontrent le succès de cette initiative, avec le lancement réussi des premières fermes aquacoles en 2024.

Quant à l’aspect scientifique, l’Institut National de Recherche Halieutique (INRH) joue un rôle crucial en fournissant une base scientifique solide pour la gestion durable des ressources halieutiques à travers l’analyse de 17 stocks de poissons à la fin du programme. Avec des croisières en mer atteignant un record de 325 jours en 2023, et 180 jours pour les croisières côtières, l’INRH démontre son engagement en faveur de la recherche et de la gestion responsable des écosystèmes marins. La création et le reclassement d’aires marines protégées (AMP) par la Direction des Pêches Maritimes (DPM) représentent une avancée majeure dans la préservation de la biodiversité marine.

L’application du processus d’aménagement de l’espace maritime dans la région Souss-Massa illustre la volonté du gouvernement de concilier les impératifs de protection de l’environnement avec les besoins de développement économique et social. Après Souss-Massa, Larache devrait suivre avec la création d’une AMP dans cette région. Concernant le secteur du tourisme, la Société Marocaine d’Ingénierie Touristique (SMIT) a lancé des projets visant à créer et transformer les très petites, petites et moyennes entreprises (PME) touristiques. L’opérationnalisation dees deux sociétés de développement régional (SDR) des régions de Tanger-Tétouan-Al Hoceima et Guelmim-Oued Noun renforcent les infrastructures touristiques du pays, tout en favorisant l’entrepreneuriat, notamment chez les femmes. On estime leur nombre à 100 PME à GuelmimOued Noun, 150 dans la région Souss-Massa et 600 à Tanger.

L’Office national marocain du tourisme (ONMT) a également joué un rôle crucial dans la promotion des destinations balnéaires à travers d’importantes campagnes publicitaires. Les initiatives de l’ONMT ont touché des millions de contacts, tant au niveau national qu’international, soulignant l’attractivité croissante du Maroc en tant que destination touristique balnéaire. En matière de suivi et de préservation des écosystèmes côtiers, la Direction des Ports et du Domaine Public Maritime (DPDPM) et la Direction du Développement Durable (DDD) ont réalisé des avancées significatives. Grâce à l’utilisation d’images satellites à haute résolution et de campagnes de surveillance sur le terrain, ces entités œuvrent pour une gestion éclairée et durable des zones côtières du Maroc.

A ce jour, 320 000 hectares ont été évalués, avec des projets en cours pour atteindre un total de 3,9 millions d’hectares à la fin du programme. De son côté, l’Agence nationale des eaux et forêts (ANEF) a pu restaurer, dans le cadre dudit programme, 200 hectares de dunes côtières, démontrant son engagement en faveur de la conservation durable des ressources côtières et marines. Il convient également de mentionner que l’élaboration d’une Stratégie Nationale de l’Economie Bleue (SNEB) est au cœur des priorités du gouvernement. L’objectif est de libérer le potentiel économique, social et environnemental des zones côtières et marines en développant des clusters côtiers. Ces écosystèmes permettront d’attirer des investissements orientés vers des activités créatrices de richesse et soucieux de la préservation du littoral marocain.

 
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