Le chanteur Kendji a été blessé dans une zone réservée aux voyageurs à Biscarosse (Landes), route de Parentis-en-Born sur la D652.
Le chanteur Kendji Girac a été touché à la poitrine dans la nuit de dimanche à lundi, selon BFMTV. Les faits se seraient produits dans une aire d’accueil des voyageurs située à Biscarrosse, dans les Landes. Le chanteur a été transporté à l’hôpital de Bordeaux. Son pronostic vital n’est plus compromis.
Les faits se sont déroulés à l’accueil des Voyageurs de Biscarosse (route de Parentis-en-Born, sur la D652), selon les informations de France Bleu. La police a été appelée vers 5h30. A cette heure, nous ne connaissons pas les circonstances des faits. Une enquête est ouverte, a indiqué le procureur de la République de Mont-de-Marsan, Olivier Janson à France Bleu. Il a été confié à la section de recherche de Pau et à la brigade de recherche de Prentis-en-Born.
En juillet 2023, l’alerte du maire de Biscarosse
Si le nom de la zone de déplacement où Kendji a été blessé n’a pas encore été communiqué, il en existe deux différentes sur la commune de Biscarosse. Selon le schéma départemental d’accueil et d’hébergement des voyageurs dans les Landes (2018-2024), le premier espace d’accueil de Biscarosse, classé AGP (grand passage), compte 170 places et 85 emplacements. Un emplacement équivalant à une famille, ou à deux caravanes. La ville de Biscarosse dispose également d’un espace classé APP (petit passage), comprenant 30 places dont 15 emplacements. Ces deux domaines sont gérés par la Communauté de Communes des Grands Lacs, qui gère également le domaine de Sanguinet.
Malgré ces structures, l’implantation de campements illégaux de Gens du voyage reste un problème sensible à Biscarosse. En juillet 2023, la préfète des Landes Françoise Tahéri était présente dans la ville pour la présentation des mesures estivales de secours et de sécurité. Un événement boycotté par la maire de Biscarosse, Hélène Larrezet. La cause en est l’occupation illégale des stades et des espaces publics par les Gens du voyage. « Face à l’inadaptation des moyens qui nous laissent, élus locaux, seuls et impuissants, j’ai décidé de ne pas participer », a-t-elle indiqué dans les colonnes de Sud Ouest. Avant de poursuivre : “Il faut repenser rapidement les procédures afin de pouvoir intervenir immédiatement et éviter que ces groupes d’individus ne s’installent où ils veulent, en pleine saison et nous prennent en otage.”
