La Ville de Québec souhaite fermer un site de vélo de montagne en activité illégalement depuis une quinzaine d’années sur l’un de ses sites de Cap-Rouge, au grand désarroi de nombreux usagers.
L’administration municipale invoque des enjeux de sécurité pour justifier sa décision, qui tolérait jusqu’ici la présence de ces cyclistes dans le bois.
La Ville de Québec ne souhaite pas être tenue responsable en cas d’accident sur place et demande donc le démantèlement complet des installations.
Les élus municipaux soutiennent également qu’ils doivent, en vertu d’une entente avec le ministère de l’Environnement, préserver ce secteur dans son état naturel.
« Les personnes qui ont aménagé ces sites n’ont jamais demandé d’autorisation ni au ministère de l’Environnement ni à la Ville. Ils se sont vraiment approprié l’espace pour développer leur propre centre de vélo de montagne», a expliqué Marie-Josée Asselin, vice-présidente du comité exécutif de la Ville de Québec, au réseau TVA.
Les cyclistes veulent rester
Construit en 2009, le site de vélo de montagne Marmota Trail offre les plus hauts sauts à vélo au Québec, affirment les habitués qui souhaitent préserver leur terrain de jeu.
«Nous voulons nous asseoir avec la Ville et trouver une méthode avec laquelle nous serions couverts par une assurance, où nous serions tout à fait légaux et où nous pourrions conserver cet espace», explique Alexandre Labrie, cycliste sur le site.
«La Ville n’aurait pas besoin de dépenser de l’argent pour construire un centre comme celui-là, c’est déjà là!», argumente Jean-Philippe Nadeau Langevin, un autre cycliste.
Les amateurs de VTT se retrouvent souvent sur le site clandestin.
Capture d’écran TVA Nouvelles
En ce sens, une pétition en ligne pour préserver le site de Cap-Rouge circule en ligne et a déjà recueilli plus de 5 400 signatures.
Avec les informations d’Élodie Drolet de TVA Nouvelles
