l’histoire d’un Guadeloupéen en Guyane pour la ruée vers l’or racontée par Franck Compper

Dans la cour d’une maison créole de Cayenne Franck Compper raconte l’épopée du Djoul au rythme du tambour de Félix Isidor. Une vingtaine de spectateurs écoutent avec beaucoup d’attention l’histoire de ce Guadeloupéen arrivé en Guyane en 1926.

Franck Compper raconte l’épopée du Djoul

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©Ludmia Lewis

Djoul, à papa, papa, papa mo ti-boug… Ki lé di, à mon grand-papa. Mè pou mo, Djoul a pu granpapa nenport ki moun. Lό ou ka byen gadé, nou gen bokou granmoun ki travay annan sa domèn-a, annan lor. Qu’il soit chercheur d’or, pagayeur, moun ki té ka mennen moun larό, etc.

Pour Franck Compper… c’est une histoire qu’il fallait raconter : «Au-delà de Djoul, son ki té porté pour moi, l’épopée sa moun-yan était narrée, son orpayer-ya ki vin di Lagwiyann ​​​​ké Lakaryib. Moun-yan, yé kité yé péyi, yé vin annan roun péyi koté i té gen léjand ki té ka fé moun pè, mé yé menm yé té gen kouraj, yé vini kan menm”.

Un avis partagé par le public… composé de personnes de tous horizons. “C’était bien, c’était original et ça créait un pont entre les Guyanais et la communauté antillaise, notamment celle de Guadeloupe.», raconte Maya, une spectatrice. C’est une Guadeloupéenne vivant en Guyane… comme Djoul, le personnage de l’histoire. “J’ai trouvé que c’était une très bonne idée et c’était captivant.“, Elle ajoute.

Franck Compper raconte l’histoire de Djoul

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©Ludmia Lewis

Eric, un autre spectateur, a été conquis par le décor de cette soirée : «Je l’ai trouvé très intéressant! Dans un cadre comme celui-ci, intimiste où l’on pénètre dans les cours intérieures de Cayenne, car il y a de très belles cours à Cayenne ! Puis on découvre une histoire, je crois que c’est la première fois qu’il la raconte, et c’est avec une belle écriture, avec une belle voix, du beau créole !“

Justement, par la suite Franck Compper souhaite réécrire son histoire et, pourquoi pas, en faire une bande dessinée… voire un film. !