Cette opération vise à garantir le respect de la législation en vigueur, qui impose aux professionnels du secteur de la location résidentielle d’obtenir les autorisations requises auprès des autorités locales avant d’exercer leurs activités. Mieux encore, l’activité de location via Airbnb, qui génère des revenus importants, est également réglementée.
Des sources ont dit Hespress que cet audit a révélé des transferts de sommes importantes, atteignant parfois plus de 100 000 dirhams par mois pour la location d’appartements et de maisons à Casablanca, Marrakech, Essaouira et Tanger. Des fonds qui ne sont pas déclarés, générant d’énormes pertes pour l’État marocain.
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Les contrôleurs de l’Office des changes ont également découvert que « la valeur des transferts financiers effectués via la plateforme Airbnb n’était pas intégrée par le ministère du Tourisme dans les revenus régulièrement déclarés du secteur ». De même, ils ont révélé que ces transferts sont généralement effectués via des comptes bancaires, PayPal, des cartes bancaires ou via des institutions de transfert d’argent.
“Certains opérateurs de logements au Maroc, bien que de nationalité marocaine, effectuent des transactions financières à l’étranger, notamment en France et en Espagne”, indiquent encore les contrôleurs. Le rapport d’audit a déjà été transmis au ministère de l’Intérieur, plus précisément à l’inspection générale de l’administration territoriale, pour les diligences nécessaires.
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