Ce géant de l’aéronautique forme et cherche toujours à recruter dans l’Oise

Ce géant de l’aéronautique forme et cherche toujours à recruter dans l’Oise
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Par Adrien Deschepper
Publié le

20 avril 24 à 11h02

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Dans ses 8 000 m2 des ateliers aux Compiègne, dans l’Oise, le géant de l’industrie aéronautique « Safran aerosystems » ne compte pas moins de 300 salariés. Mais l’entreprise, leader mondial dans la création de systèmes à oxygène ou de toboggans d’évacuation d’urgence pour avions, cherche à épaissir ses rangs pour accompagner la croissance de son activité.

Dans la ville impériale, elle se spécialise dans la conception de pièces, plus précisément de systèmes de tuyauterie haute pression et haute température avec des matériaux à base d’alliages métalliques et de titane. Soufflets, cardans, rotules… Pièces qui seront ensuite montées dans le Airbus A320, Boeing 737 Max Et rafales de gérer le flux d’air du moteur vers l’habitacle via les ailes.

A Compiègne, Safran souhaite recruter une trentaine de personnes

Des conduites souples et flexibles « qui permettent de réaliser le tuyauterie plus courte et moins volumineuse dans les avions », explique Pierre-Antony Vastra, secrétaire général de Safran aerosystems. ” Nous avons un vrai savoir-faire en soudage pour fabriquer ces pièces. Nous sommes les seuls en Europe à le faire.

Après avoir recruté 23 salariés en 2023, le géant de l’industrie aéronautique (qui compte 21 sites et 5 800 salariés dans le monde) cherche à nouveau à attirer une trentaine de personnes cette année, notamment aux postes de soudeurs et de chaudronniers régleurs. Des métiers majoritairement exercés par des hommes sur ce site de Compiègne (à l’atelier, seulement 6% sont des femmes). Mais l’entreprise ne ralentit pas non plus pour attirer du personnel féminin.

Des emplois aussi pour les femmes

« Je pense que les femmes ont une image assez négative de l’industrie alors les conditions de travail se sont améliorées », réagit Fabienne Bernert, responsable des ressources humaines. « Par exemple, une femme de notre école de formation est devenue chef d’équipe. Notre responsable de production est aussi une femme », ajoute-t-elle.

Dans la production de Safran aérosystèmes à Compiègne, seuls 6 % des salariés sont des femmes. Mais l’entreprise cherche à attirer du personnel féminin. (©Adrien Deschepper / Actualités Oise)

Ce école de formation interne, c’est une création innovante de l’entreprise pour former et façonner ses futurs collaborateurs. Par vagues de deux sessions annuelles, depuis 2018, entre 120 et 150 personnes ont été formées. “Nous permettons Demandeurs d’emploi se reconvertir. Nous ne recherchons pas des soudeurs et monteurs professionnels, mais des personnes motivées et ayant une appétence pour travail manuel “indique l’entreprise.

A Compiègne, Safran va démolir un de ses bâtiments

Pour « libérer du terrain » sur son site situé dans la zone industrielle de Compiègne-Nord, Safran aerosystems envisage de démolir son « bâtiment 3 », un grand bâtiment vieillissant, servant actuellement uniquement à du stockage. Le début de cette démolition devrait intervenir en mai 2024. Un gain de place qui pourrait permettre à l’entreprise d’agrandir son bâtiment logistique « pour une meilleure desserte du site » notamment pour l’accès des camions.

L’école de formation interne, « c’est gagnant-gagnant »

Plusieurs dizaines de ceux qui ont suivi cette formation sont aujourd’hui stationnés ici à Compiègne. « Le travail est intéressant et accessible aux femmes », témoigne Isabelle, une vétéran de la coiffure, formée ici il y a six ans, travaillant sur ses pièces d’avions. ” Entraînement ? C’était sympa. J’étais avec des jeunes, ça permet de rester jeune de cœur», ironise Laurent, qui a également trouvé un emploi à l’atelier.

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« Cette école est vraiment gagnant-gagnant », analyse Fabienne Bernert. « La durée de la formation est de 5 à 6 mois en alternance. » Pour une profession, chaque séance est ouverte à une dizaine de personnes. La prochaine aura lieu en juin 2024.

En termes de conditions de travail, l’entreprise met en avant la semaine de quatre jours mise en œuvre dans la production, avec des journées de travail de 9 heures. « Un système d’horaires qui peut être une force », selon le dirigeant. Les employés alternent entre le matin et l’après-midi. « Au Compiégnois, quand on compare avec d’autres industries, nous avons une bonne réputation ».

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