– En 1626, pour l’avant-dernière fois, Genève brûle une femme
Du 25 au 28 avril, l’Église protestante fait son devoir de mémoire à Jussy en commémorant l’exécution de Rolette Revilliod. Rencontre avec un de ses descendants.
Anne-Sylvie Sprenger, Protestinfo
Publié aujourd’hui à 12h33
Au milieu du village de Jussy se dresse son temple protestant. A l’époque de Calvin, le grand réformateur s’indignait que des badauds viennent s’enivrer entre les tombeaux proches de l’édifice. Ce cimetière n’existe plus, les fantômes restent. A commencer par celui de Rolette Revilliod, emprisonnée de longues années dans la chapelle attenante au temple puis transformée en prison, avant d’être accusée de sorcellerie, dans la salle d’audience aménagée de l’autre côté de la nef. C’est là que se joua, entre le XVIe et le XVIIe siècle, le sort de plusieurs personnes accusées de sorcellerie. Organisé par la paroisse de Jussy-Gy-Meinier-Presinge-Puplinge, le festival « Mémoire vive » (lire ci-contre) vise, autant que possible, à réparer cette injustice. Rencontre avec Luc-Eric Revilliod, arrière-petit-neveu de Rolette Revilliod, président du conseil paroissial et ancien maire de Jussy.
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