Le Saint-Laurent au cœur des stratégies de développement durable

Cette magnifique autoroute bleue fait également partie des solutions incontournables de mobilité durable. Le transport maritime gagne à être mieux connu, mieux intégré dans les pratiques et mieux planifié. Notre majestueux fleuve offre ainsi des solutions concrètes pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.

C’est pourquoi la Société de développement économique du Saint-Laurent (Sodes), dans le cadre de sa mission, s’engage à fédérer les acteurs formant l’écosystème maritime québécois autour des opportunités économiques, environnementales et sociales qu’offre le corridor Saint-Laurent.

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Port de Québec.

Choisissez le bon transport au bon moment

Choisir le bateau comme mode de transport, lorsque cela est possible, équivaut à retirer 1 000 camions ou 300 wagons de nos routes, réduisant ainsi considérablement les émissions de gaz à effet de serre. Mais les impacts ne sont pas seulement environnementaux, ils sont aussi économiques et sociaux. En donnant la priorité au transport maritime par rapport au transport routier, cela contribue à réduire la pression exercée sur nos infrastructures routières.

« Promouvoir l’industrie maritime ne signifie pas dévaloriser les autres modes de transport, mais plutôt sensibiliser les différents acteurs pour mieux utiliser chacun d’entre eux. Pour ce faire, il faut se débarrasser de certains réflexes afin de repenser la circulation des marchandises afin d’utiliser à chaque fois la meilleure solution dans une optique de mobilité durable », souligne Mathieu St-Pierre, directeur général de la Sodes.

La Sodes, qui a récemment revu sa planification stratégique pour les années à venir, est actuellement engagée dans de nombreux projets prometteurs visant à optimiser et décarboner les opérations et activités maritimes.

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Approche concertée de partage des données maritimes

Ce projet soutenu par le gouvernement du Québec et réalisé avec le soutien de CGI vise à initier une approche concertée, entre les organisations maritimes, afin de recueillir, d’analyser et de partager des données stratégiques et ainsi contribuer au déploiement du corridor économique intelligent (CIS ). « Cela permettra aux armateurs de prendre les meilleures décisions à chaque étape du voyage : l’itinéraire, l’embarquement, le débarquement, etc. Certaines données sont publiques, mais d’autres sont sensibles, voire secrètes, d’où l’importance de développer un système de sécurité qui préservera confidentialité», explique M. St-Pierre.

Par exemple, si tous les bateaux arrivent à quai en même temps, ils devront attendre leur tour… et émettre des GES inutilement. « Avec une bonne planification, on s’assure aussi qu’il y aura le personnel et les équipements nécessaires, bref on économise du temps, de l’argent et on réduit les GES. » A terme, ce partage de données pourrait être exploité sur l’ensemble de la chaîne de transport (maritime, ferroviaire et routier) pour une meilleure fluidité.

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Plan de décarbonation

La circulation des marchandises peut représenter des sources importantes d’émissions de GES. Pour aider les entreprises dans leurs démarches de décarbonation, la Sodes souhaite élaborer une feuille de route. « En partenariat avec d’autres modes de transport, nous souhaitons proposer des solutions adaptées à la réalité de chaque organisation. C’est un ensemble de petits gestes qui feront la différence. Cela pourrait passer par l’électrification d’une partie de sa flotte de camions, le recours au biocarburant, le changement d’emplacement du quai ou de l’entrepôt, etc. » cite Mathieu St-Pierre en exemple.

Pour en savoir plus sur la Sodes et ses projets, visitez www.st-laurent.org/

 
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