Quels projets pour les aidants familiaux en Ille-et-Vilaine ? – .

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Lundi 15 avril 2024, s’est tenue la première assemblée générale de l’association des aidants familiaux pour adultes dépendants d’Ille-et-Vilaine, AAFA 35, à l’établissement et service d’aide au travail (Esat) de la Mabilais, à Noyal-sur- Vilaine (Ille-et-Vilaine), en début de semaine.

« L’enjeu est de les maintenir dans la vie de la ville »

En préambule de l’assemblée générale, l’AAFA 35 a accueilli Samya Cidere, psychologue et responsable de l’association Globalcité, anciennement Bistrot mémoire Rennes. Notre association, créée en 2004, a pour objectif de construire une société inclusive pour préserver la place et le rôle, dans la ville, des personnes vivant avec des pathologies neuro-évolutives, comme la maladie d’Alzheimer qui peut toucher les personnes de moins de 65 ans. Le défi est de les maintenir le plus longtemps possible dans la vie de la ville.observe le psychologue. Le but de cette rencontre était de concrétiser un partenariat entre ces deux associations complémentaires.

Peu adapté aux maisons de retraite

Les soins familiaux peuvent donc contribuer à maintenir les patients dans un environnement ouvert et rassurant. Une alternative qui soulage aussi les soignants et les proches. Ces personnes encore jeunes et chez lesquelles on a diagnostiqué une maladie dégénérative ne veulent pas retourner dans les maisons de retraite. (Établissement hospitalier pour personnes âgées dépendantes), où l’âge moyen est supérieur à 80 ans. Nous avons donc identifié les soins familiaux comme une ressource complémentaire à un système médico-social saturé, incapable de faire face aux imprévus et aux urgences. estime Samya Cidere.

« Prendre conscience de notre métier et le revaloriser »

L’association Globalcité propose de former et d’accompagner des aidants familiaux qui feront de la place aux victimes de troubles neurologiques de plus en plus fréquents : L’Etat et les élus doivent prendre conscience de l’importance de notre métier et le revaloriser assure Agnès Simon.

Nous essayons de faire entendre nos revendications auprès des autorités départementales et nationales pour obtenir un statut et une rémunération plus justes,» demande Agnès Simon, co-présidente de l’AAFA.Nous voulons pouvoir vivre de notre métier. Les choses évoluent lentement, malgré des besoins croissants. Nous cherchons donc à nouer des partenariats pour élargir notre champ d’action. Nous pouvons offrir des soins temporaires ou de longue durée à toute une population en perte d’autonomie.

L’AAFA 35 rassemble une cinquantaine d’aidants familiaux qui représentent un tiers des effectifs départementaux. Créé en avril 2023, le collectif lutte pour une meilleure reconnaissance du métier agréé par le département.

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