Fier d’être Lot-et-Garonnais – petitbleu.fr

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Le Lot-et-Garonne était bien représenté au championnat de France Inter Pôles en mars.

Cette compétition a vu s’affronter pendant une semaine les meilleurs joueurs nés en 2006 venus de toute la Nouvelle-Aquitaine. Ces joueurs faisaient tous partie d’un Federal Performance Center. Mattieu Grava et Yan Pouches, tous deux issus du département, ont eu la joie d’être sélectionnés et de pouvoir arborer les couleurs de leur club formateur, Agen et Brax, après quatre années passées au Pôle Espoirs de Pau.

Que retenez-vous de vos quatre années au Pôle Espoir ?

MG : Ce n’était pas facile quand nous avons atteint l’âge de 14 ans. Mais le travail accompli a porté ses fruits. On a travaillé dur au Pôle mais aussi en club pour arriver à ce niveau. Il faut se dire que si on le veut, on peut y arriver en travaillant dur. Nous avons vécu quatre ans avec les mêmes amis au pensionnat, c’était super et les éducatrices qui nous encadraient étaient toujours là pour nous.

YP : J’ai appris à comprendre ma position de pivot. Mes progrès ont été constants, cela m’a permis de développer mes capacités physiques. J’ai également progressé en combativité. Lorsque je me suis retrouvée en internat à l’âge de 14 ans, j’ai dû développer mon autonomie.

Qu’est-ce que ça fait de représenter la Ligue Nouvelle-Aquitaine et de faire partie des seize meilleurs joueurs de la génération 2006 ?

MG : C’est une reconnaissance du travail accompli. J’étais fier de faire partie de l’aventure et que tous mes efforts n’avaient pas été vains. C’est bon pour son ego (des rires).

YP : J’étais très heureux. Mon investissement dans la formation a porté ses fruits. Mais il fallait toujours être au top, même en match.

Votre club de Billère Pau est en championnat de France U18. Il ne vous reste plus que deux matchs pour participer aux demi-finales de ce championnat. Et donc retrouvez-vous dans les quatre meilleures équipes françaises. Es-tu prêt ?

MG : Nous allons à Nantes samedi et nous recevrons le Fénix Toulouse, notre adversaire direct. Nous avons notre avenir entre nos mains. A nous de tout donner pour ne rien regretter. On parle des demi-finales entre nous mais on ne veut pas sauter les étapes.

YP : J’étais prêt comme tous mes camarades. Mais une entorse à la cheville avec déchirure osseuse me privera de la fin de saison. C’est malheureusement le sort du sportif de haut niveau.

Que retenez-vous de votre parcours depuis votre club formateur ?

MG : Le club d’Agen m’a permis d’aimer le handball. Bien sûr, mes parents étaient handballeurs mais j’ai découvert l’amitié et le bénévolat. J’ai toujours eu beaucoup de plaisir à jouer avec mes amis, Tom, Virgile et les autres. Même aujourd’hui malgré des objectifs élevés.

YP : J’ai commencé Brax quand j’avais 9 ans. J’ai eu la chance d’évoluer à un bon niveau avec mes amis, jusqu’à atteindre le plus haut niveau régional. Pour moi, le handball commence avec les petits clubs. C’est la base.

Que pouvons-nous vous souhaiter pour l’avenir ?

MG : Académiquement, rejoindre Science Po à Toulouse. D’un point de vue sportif, rejoindre le centre de formation Fénix Toulouse pour poursuivre ma formation.

YP : Je poursuis mes études en BAC Pro Installateur Chauffage Climatisation et Energies Renouvelables. Sportivement, j’espère continuer à Billère.

 
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