polémique autour des panneaux photovoltaïques à Montaut

polémique autour des panneaux photovoltaïques à Montaut
Descriptive text here

l’essentiel
Un collectif culturel vient de se créer à Montaut. Ils entendent également lutter pour la supervision du secteur des énergies renouvelables.

Le Collectif Attention Renouvelable 47 (CAR 47 de son surnom) est un tout jeune collectif lotet-garonnais, né il y a seulement une semaine. Derrière ce regroupement, des salariés, des agriculteurs, des retraités, des fonctionnaires, des élus, des artisans, et un goût commun pour la culture.

“A l’origine, nous avions un projet artistique à Montaut”, explique Xavier Czapla, comédien et candidat de la liste Union populaire aux élections européennes. « Nous sommes actuellement une dizaine et nous souhaitions créer un lieu culturel, où nous pourrions organiser des résidences théâtrales. Nous avons emménagé là-bas il y a quelques années.

Polémique sur les panneaux photovoltaïques

Avec la présentation d’un spectacle à Bazens (« Au pays », écrit par Joséphine Serre et mis en scène par Xavier Czapla), le collectif avait toutes les clés en main pour devenir une structure exclusivement culturelle… jusqu’à l’arrivée d’une compagnie parisienne, Orion Energies. . Cette dernière a déposé des demandes pour pouvoir installer des panneaux photovoltaïques au sol devant les locaux du CAR 47.

“Sur le fond, nous ne sommes pas contre les panneaux photovoltaïques, mais de préférence sur les toits, pas au sol !” objets Xavier Czapla. « Et sur le principe, nous ne sommes pas d’accord, car nous avons découvert que la communauté de communes n’avait qu’un avis consultatif. Si les gains d’une telle pose profitaient à un grand nombre de personnes… mais non, là, tout irait directement à l’entreprise !

Le RAC 47 exige avant tout qu’un cadre soit établi. « Sinon, comment pouvons-nous espérer que les agriculteurs continuent à cultiver leurs terres ? Dans notre collectif, il y a des agriculteurs, et en plus, si on installe des panneaux au sol, ça risque de faire exploser le terrain. Si Orion les installe devant notre maison, sur 5 hectares, tout le monde risque d’être impacté !

Imposer un cadre aux financiers

Contactée, l’entreprise Orion a affirmé que « si un collectif utilise ce terrain, nous n’en avions pas connaissance. En discutant avec le propriétaire, nous avons compris que les lieux étaient en friche. Pour le moment, nous n’en savons rien. Nous pensons qu’au début du processus, rien n’est encore fait.»

À une échelle plus large, le CAR 47 souhaite qu’un cadre clair soit fixé pour la mise en œuvre de structures d’énergies renouvelables. De cette manière, selon le collectif, il serait possible de limiter leur impact à long terme sur la biodiversité et l’entretien des terres agricoles. Si, pour l’instant, la situation ressemble au combat de David contre Goliath, le CAR 47 a la ferme intention de se battre.

« Si nous devons aller jusqu’à la ZAD, nous le ferons. Nous voulons rester dans le cadre légal, faire avant tout des choses visuelles, comme des événements culturels pour toucher un large public, mais dans tous les cas, cette situation renforce notre détermination. Il faut absolument imposer un cadre aux financiers.»

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV une rencontre autour de la météorite d’Orgueil, 160 ans après sa chute
NEXT « Paris-Roubaix… ce jour-là j’ai réalisé »