des révélations embarrassent les administrations bruxelloise et wallonne, « un manque sérieux de communication interne »

des révélations embarrassent les administrations bruxelloise et wallonne, « un manque sérieux de communication interne »
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Côté bruxellois, une première réunion entre l’AWV et Bruxelles Mobilité aurait eu lieu le 7 février, l’agence flamande aurait alors demandé à Bruxelles Mobilité si de gros travaux étaient prévus dans la zone concernée par les futurs travaux du carrefour Léonard. Le 12 février, Bruxelles Mobilité a répondu dans un email qu’elle ne le faisait pas «aucune idée de gros chantiers ou autres nuisances dans cette zone pour la période proposée ».

Dans les jours et semaines qui ont suivi, l’AWV a insisté à plusieurs reprises pour planifier des échanges et des rencontres avec Bruxelles Mobilité. Dans un email daté du 20 février, l’AWV écrit : «Nous pensons qu’une courte réunion numérique devrait être organisée pour discuter des nuisances à venir et réfléchir à la manière de gérer la communication pour détourner le trafic. Nous pensons qu’il est nécessaire de communiquer longtemps à l’avance que la transition vers Leonardo sera très difficile ».

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Des centaines de personnes réunies le 22 février

Dans un autre email daté du 1er mars, l’AWV donne le planning des travaux étape par étape, et écrit clairement que la sortie E411 en provenance de Bruxelles vers le Ring en direction de Waterloo devra être fermée à partir du 22 avril. Un rappel avec la même information est envoyé le 13 mars, et l’AWV ajoute «nous aimerions nous asseoir ensemble le plus tôt possible”. Au moins deux collaborateurs différents de Bruxelles Mobilité ont reçu ces emails.

Le 9 avril, l’AWV écrit à Bruxelles Mobilité et à la commune d’Auderghem que les travaux avancent bien, et que la fermeture du « virage à droite » vers Waterloo aura finalement lieu le 16 avril au lieu du 22 avril. mis en place, et invite les destinataires concernés à poser toutes questions.

Côté wallon, un mail prouve que la Sofico, qui gère les autoroutes wallonnes, a été informée le 16 février par l’AWV des différentes phases de travaux, et notamment des fermetures problématiques entre l’E411 et Waterloo. Sofico accuse également réception de ces informations dans un email daté du 26 février.

Deux réunions de la plateforme « Minder Hinder » dénonçant les nuisances et fermetures à venir se sont également tenues les 22 février et 19 mars. Cette plateforme rassemble tous les acteurs concernés par les travaux, notamment Bruxelles Mobilité, les communes, la police, le TEC, De Lijn, la STIB, la SNCB et les hôpitaux. Au total, plusieurs centaines de personnes ont assisté à ces réunions, dont la première constatait déjà le 22 février la fermeture du « virage à droite » vers Waterloo à partir d’avril.

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Manque de communication interne

Si tout le monde semblait bien informé, comment expliquer la forte colère exprimée dans la presse cette semaine ? Selon une Source de Le Libre, ni la Région bruxelloise ni les communes n’auraient compris, dès la première information, l’ampleur du chaos que ces travaux entraîneraient. “Il est probable qu’Elke Van den Brandt elle-même n’en était pas consciente alors que son administration l’était. C’est un sérieux manque de communication interne. Elle est responsable de son administration. Bruxelles Mobilité aurait dû communiquer beaucoup plus sur le sujet, car elle le savait.»

Suite aux demandes de Bruxelles et de la Wallonie de suspendre les travaux, la Flandre a également ordonné un rapport urgent d’un bureau d’experts en sécurité des tunnels pour pouvoir décider de la possibilité ou non d’accéder à la demande des tunnels. d’autres régions. Dans ce rapport déposé le 12 avril, que Le Libre a pu consulter, l’expert note que «l’arrêt des travaux est totalement inacceptable du point de vue de la sécurité du tunnel. Si les travaux devaient être interrompus pour une durée indéterminée, il est fortement recommandé de fermer complètement le tunnel Leonardo, car la sécurité des usagers de la route et des services de secours n’est pas garantie.. Ces arguments ont été repris ce jeudi dans un communiqué du cabinet de la ministre flamande de la Mobilité Lydia Peeters (Open VLD) pour justifier la poursuite des travaux.

Elke Van den Brandt défend son administration

En réaction aux accusations portées contre elle, Elke Van den Brandt a précisé que son administration avait reçu «des informations vagues qui ne prédisent en rien l’ampleur des travaux et la nécessité de mesures d’accompagnement ». “Bruxelles a dû insister pour recourir à la procédure de commission de chantier. C’est le seul organisme compétent pour gérer les chantiers. Cette commission n’a eu lieu que le 29 mars, date à laquelle nous avons été officiellement informés de l’ampleur des travaux. Pour Elke Van den Brandt, «c’est le monde à l’envers” : “le gestionnaire d’un tel site a l’obligation de mettre en place des mesures d’accompagnement, ce qui n’a pas été fait par l’AWV avant le 15 avril. Bruxelles Mobilité n’en est pas responsable”.

Du côté du bureau de Philippe Henry, on précise que « Sofico n’était au courant que de la première partie du projet, pas de toutes les phases ».

 
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