Pourquoi investirait-on au Canada maintenant? – .

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La hausse de l’impôt sur les plus-values, un moyen sûr de repousser le secteur technologique

Publié le 18 avril 2024Dernière mise à jour il y a 47 minutes4 minutes de lecture

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S’il y a une leçon économique inconfortable de ces dernières années, c’est bien celle-ci : les vibrations comptent.

Même si les économistes soulignent les données, la réalité en matière politique est que les attentes et les perceptions du public sont également importantes. Et du point de vue des entreprises, l’ambiance du budget fédéral 2024 est rance.

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Le titre du document budgétaire est « Équité pour chaque génération » et, en pratique, cela signifiait une hausse d’impôt sur les plus-values ​​pour « faire tremper les riches ».

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Vous pouvez voir à quel point cela ressemble à de la bonne politique. Dans son discours sur le budget, la ministre des Finances Chrystia Freeland a déclaré que seulement 0,13 pour cent des Canadiens ayant un revenu annuel moyen de 1,4 million de dollars paieraient des impôts plus élevés – ce qui n’est guère sympathique, à une époque où de nombreux Canadiens ont du mal à payer leur nourriture et leur logement.

Le problème, c’est que la hausse proposée de l’impôt sur les gains en capital n’épuisera pas seulement une poignée de riches Canadiens, comme cela est annoncé. Dans sa conception actuelle, il punit largement les individus et les familles de propriétaires de petites entreprises, d’entrepreneurs technologiques, de dentistes et d’innombrables autres personnes qui ont souvent passé des décennies à essayer de bâtir leur entreprise en vue d’un potentiel événement de gains en capital unique dans leur vie. Ensemble, notre analyse suggère que ces personnes représentent près de 20 pour cent des Canadiens.

Cette proposition fiscale équivaut simplement à un frein systémique aux investissements dans un avenir productif et prospère, réalisés par des Canadiens innovateurs et travailleurs. Et cela au moment même où le Canada a besoin d’accélérer ses investissements.

Mais parmi les innovateurs et les chefs d’entreprise avec lesquels je discute dans le secteur technologique canadien, le budget de cette semaine a été un choc effrayant. Il existe une croyance sincère et largement répandue selon laquelle si quelque chose ne change pas, le budget causera des dommages étendus et irréparables au secteur technologique canadien.

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C’est pourquoi plus de 1 000 PDG ont signé une lettre publique adressée au premier ministre Trudeau et à la vice-première ministre Freeland sur ProsperityForEveryGeneration.ca, appelant le gouvernement à mettre fin à cette hausse d’impôt. Les innovateurs comprennent les enjeux.

Premièrement, nous vivons une époque où l’accès au capital est plus difficile qu’à aucun autre moment au cours de la génération précédente. La hausse des taux d’intérêt et l’incertitude économique signifient que de nombreuses entreprises à forte croissance proposant des produits innovants peinent à obtenir du capital de croissance à des conditions favorables.

Au sud de la frontière, nous constatons une forte croissance, tirée par d’importants investissements gouvernementaux dans le cadre d’une politique industrielle solide, ainsi que par une croissance significative des applications d’intelligence artificielle de pointe. Les États-Unis sont actuellement un endroit passionnant où investir.

Et le capital est très mobile. Si le Canada est perçu comme un pays peu propice aux investissements, en raison de ses impôts élevés, les investisseurs iront simplement investir leur argent ailleurs et propulseront la croissance d’entreprises technologiques prometteuses dans d’autres pays.

Qui plus est, les talents hautement qualifiés sont plus mobiles que jamais, et parmi les entreprises innovantes à forte croissance, les options d’achat d’actions – soumises à l’impôt sur les plus-values ​​– constituent une forme clé de rémunération.

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Nous ne parlons pas ici non plus uniquement des PDG et des fondateurs du secteur technologique. Les premiers acteurs dévoués d’une startup technologique prometteuse gagnent leurs options d’achat d’actions grâce à leurs actions. Leur dévouement, la prise de risques au plus fort de leur carrière, est souvent l’ingrédient clé du succès des futurs champions de l’innovation.

Les innovateurs sont parfaitement conscients de ces préoccupations, car ce n’est pas la première fois que le gouvernement libéral tente de taxer les options d’achat d’actions. Il y a près de dix ans, ils ont promis d’augmenter les impôts sur les options d’achat d’actions dans leur programme électoral de 2015, et il a fallu des années de plaidoyer public de la part des leaders de la technologie pour aider le gouvernement à comprendre les dommages involontaires potentiels qu’une hausse d’impôts irresponsable pourrait causer sur la capacité d’attirer des entreprises. et retenir les talents.

Tout au long du processus, le gouvernement nous a assuré qu’il savait ce qu’il faisait et qu’il n’y avait aucune raison de s’inquiéter. En vérité, après de nombreuses conversations franches, ils ont changé de cap.

Dans les jours et les semaines à venir, je m’attends à entendre à nouveau le même genre de chose. Nous avons déjà entendu des représentants du gouvernement souligner l’exclusion de l’« Incitatif canadien aux entrepreneurs », qui atténuerait globalement le choc des taux d’imposition plus élevés sur les gains en capital. Les détails de cette exclusion ne sont pas encore tout à fait clairs, et il est possible que le gouvernement modifie les seuils pour aider à atténuer les dommages d’une hausse d’impôt sur les plus-values.

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Mais la réalité est que sans un changement significatif dans le message, le danger pour l’économie canadienne est réel.

Les plus-values ​​sont imposées à un taux différent car il s’agit d’impôts sur l’investissement. Chaque investissement comporte des risques ; vous n’êtes pas assuré de réaliser un profit. Le code des impôts en tient compte.

Si l’ambiance est mauvaise et que la perception mondiale du Canada est que nous ne sommes pas un endroit où le risque d’investissement en vaut la peine, parce que le gouvernement fédéral va simplement vous taxer à mort, alors nous ne verrons tout simplement pas de capital ou flux de talents vers le Canada.

L’innovation et l’entrepreneuriat sont une question d’espoir. Vous devez fondamentalement être optimiste pour tout risquer et vous investir dans la croissance d’une entreprise. À l’heure actuelle, le gouvernement fédéral du Canada ne suscite pas d’espoir. Et les vibrations comptent.

Benjamin Bergen est président du Conseil des innovateurs canadiens.

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