focus sur le projet Porte des Alpes, à la sortie A51

focus sur le projet Porte des Alpes, à la sortie A51
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Début avril, les forces politiques et économiques du département se sont réunies à La Saulce pour discuter d’un projet au titre énigmatique, celui de la Porte des Alpes. Difficile de le nommer précisément, tant il n’existe pas d’équivalent, du moins dans la région. Car un lieu a inspiré le maire de La Saulce, Roger Grimaud, dans la description de ce projet : le secteur du viaduc de Millau, en Aveyron. Trier espace hybride, à la fois belvédère, office de tourisme, musée retraçant les principales étapes de la construction de l’ouvrage, un espace d’exposition présentant les richesses et les savoir-faire de la région, sans oublier un espace boutique et restauration. Porte des Alpes, ce serait un peu tout ça à la fois, avec une saveur haute-alpine et ubayenne. L’idée n’est pas nouvelle, selon l’élu Saulcetier.

Depuis 25 ans l’autoroute est arrêtée ici et nous n’avons toujours rien fait pour accueillir les touristes. Quand je siégeais au conseil municipal sous le mandat de Marcel Lesbros (ancien sénateur-maire décédé en 2007, NDLR), cela était déjà en cause. En tant que maire désormais, j’avais envie de relancer l’idée. »

Parler de maison de campagne serait trop simpliste, la vente de produits locaux n’étant pas l’objet principal” et il n’est pas question de concurrencer ceux déjà existants sur le territoire « . Roger Grimaud préfère utiliser le terme vitrine des Hautes-Alpes et de l’Ubayeen termes de paysages, de patrimoine, d’histoire, d’artisanat, de gastronomie, à travers des outils interactifs, dont des simulateurs ou des lunettes de réalité virtuelle… Avec pour devise : créer un lieu ambitieux et hors du commun. L’extérieur pourrait également être aménagé en espace de restauration et de jeux, avec bornes de recharge pour véhicules.

Prochaine étape : réaliser une étude de marché

Si l’idée a émergé et été officiellement lancée, il faut en définir précisément les contours. La seule certitude est l’emplacement. Le bâtiment pourrait être érigé sur un terrain privé de 2 ou 3 ha, face à l’échangeur autoroutier, derrière la future aire de covoiturage.

Nous avons senti que tout le monde était très enthousiaste, notamment les chambres consulaires et le préfet. », se félicite M. Grimaud, qui souhaiterait voir le lieu ouvert avant les JO de 2030.

Encore faut-il, avant cela, s’assurer de la viabilité économique et de l’adéquation d’un tel outil.. Ainsi, le président de la communauté d’agglomération Gap-Tallard-Durance, Roger Didier, a prudemment proposé la réalisation d’une étude de marché, financée par l’ensemble des partenaires. “ Ne manquez pas de penser que les 5 millions de passants s’arrêteront tous là », justifie ce dernier. Une fois le cahier des charges défini, un appel à concours sera lancé.

Le portage sera-t-il public, privé ? Rien n’est décidé, mais sans doute un peu des deux. ” Nous avons rassemblé le noyau dur, nous allons étendre la concertation au reste du département et même à la Région », promet Roger Grimaud.

A plus court terme, le quartier situé en amont de la Porte des Alpes sera en construction cette année, avec la construction d’un espace de covoiturage sur un immeuble de 3 200 m². Le programme comprend la création de 43 places de stationnement, de bornes de recharge pour véhicules électriques, d’un abri vélo sécurisé et de deux quais d’arrêts de bus pour les navettes en provenance de l’agglomération et de la Région. Pour un montant de 800 000 € et sous maîtrise d’œuvre par Escota, ce territoire est financé par l’agglomération Gap-Tallard-Durance, Escota et la Région.

 
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