Preciflex invente le « cadran de montre augmenté »

Publié le 18 avril 2024 à 11h03. / Modifié le 18 avril 2024 à 11h05.

Pour sa sixième année, FORWARD propose d’explorer quatre thématiques au cœur des PME : intelligence artificielle, gouvernance, ressources humaines, démondialisation.
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Grégory Dourde, directeur de Preciflex, a passé toute la semaine horlogère genevoise (du 9 au 15 avril) sur son stand, dans l’espace LAB de Montres et Merveilles. Il présente deux nouveaux composants horlogers destinés à augmenter les cadrans des montres. Deux inventions multi-brevetées : la première est une capsule utilisant la technologie microfluidique (le contrôle des fluides à l’échelle micrométrique), la seconde est un microgénérateur autonome, couplé à un système d’éclairage logé au cœur de la montre.

Ces innovations cristallisent quatorze années d’investissements en R&D et d’avancées pendulaires entre les industries du luxe et du médical. Le projet est complexe. Patrick Berdoz, co-créateur, administrateur et investisseur de premier plan, a emprunté une formule qui résume tout : « L’innovation se trouve à l’intersection des métiers, rarement au cœur des savoir-faire. » En réalité, Preciflex, créée en 2010 (aujourd’hui 25 personnes, basées à Neuchâtel), est au centre d’une petite constellation. A la base, il existe une technologie – la microfluidique – issue du domaine médical. Cette technologie a d’abord été transférée à l’horlogerie, avec la création des montres HYT (aujourd’hui aux mains de la société Kairos), puis, plus largement, à l’industrie du luxe.