La femelle du couple de faucons pèlerins de l’UdeM a pondu quatre œufs

La femelle du couple de faucons pèlerins de l’UdeM a pondu quatre œufs
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La femelle du couple de faucons pèlerins nichant actuellement au sommet de la tour du pavillon Roger-Gaudry de l’Université de Montréal a pondu un total de quatre œufs au cours des derniers jours. Les éclosions pourraient commencer vers la mi-mai, si tout se passe bien.

Les internautes qui suivent en direct ce qui se passe au nid ont remarqué que la femelle, nommée « Ève », a pondu entre le 6 et le 13 avril. D’ailleurs, c’est principalement elle qui couve dans le nichoir, constitué d’un simple support en bois. boîte tapissée de gravier.

Le mâle, nommé « Miro », s’occupe principalement de lui apporter de la nourriture, notamment des pigeons. Il couve néanmoins quelques heures par jour, selon ce que l’on peut observer sur la chaîne YouTube « Faucons UdeM en direct ».

Dans une trentaine de jours, les premières éclosions de faucons pourraient avoir lieu. L’année dernière, deux des quatre œufs ont donné naissance à des poussins, mais aucun n’a finalement survécu.

Au fil des années, une trentaine de faucons sont nés au sommet de la tour, qui héberge jusqu’à présent deux femelles reproductrices depuis l’installation du nichoir en 2009.

Quant aux jeunes nés sur le terrain de l’Université de Montréal, on ne peut pas toujours savoir ce qu’ils sont devenus par la suite, même s’ils possèdent tous une bague d’identification. Certains ont niché dans la zone de l’échangeur Turcot, et l’un des jeunes faucons a été retrouvé blessé dans l’État de New York puis relâché.

Le faucon pèlerin niche également sur la structure de plusieurs ponts de la région de Montréal. C’est notamment le cas des ponts Jacques-Cartier et Honoré-Mercier. Sur ce pont, des faucons sont nés au début du mois.

Grand retour

L’observation de faucons pèlerins à l’Université de Montréal, ou dans d’autres sites urbains comme les ponts Honoré-Mercier ou Jacques-Cartier, aurait été impensable il y a seulement quelques années. Il faut savoir qu’au début des années 1970, l’espèce avait complètement disparu du sud du Québec.

Dans le passé, le faucon pèlerin a été décimé, principalement à cause de l’utilisation massive de DDT, un pesticide hautement toxique qui causait des problèmes chroniques de reproduction chez ces oiseaux.

Après l’interdiction du DDT, les effectifs de ces rapaces ont fini par augmenter au cours des années 1990, notamment en raison de leur capacité d’adaptation aux milieux urbains.

« Les oiseaux ont fait preuve de résilience et d’adaptabilité, notamment grâce à leur expansion rapide dans les villes où ils profitent des sites de nidification urbains et de leurs proies », a noté le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada dans une évaluation publiée en 2017 qui classait l’espèce comme « non viable ». en danger ».

Même si sa situation s’est grandement améliorée au Canada, l’espèce fait toujours face à certaines menaces, notamment les collisions avec des lignes à haute tension, des voitures ou des fenêtres d’immeubles, le dérangement par l’escalade (le faucon niche souvent à flanc de falaise) ou les randonneurs ainsi que le vent. turbines.

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