Touché tard dans sa vie par le virus de l’apiculture – un penchant familial – le Dr Georges Bonnet a donné une grande impulsion à sa production de gelée royale. Et l’aventure va continuer…
Dans les années 90, Georges Bonnet était un docteur reconnu dans le domaine des télécommunications et de l’optique et a travaillé de nombreuses années dans l’industrie. Pour changer d’horizon, Georges revient à ses racines dans son village natal de Coussac-Bonneval dans les années 2000. Son idée était de travailler avec les fleurs et l’arboriculture. Comme son père, Pierre, alors maréchal-ferrant, qui produisait jusqu’à 800 kg de miel dans les années 1950.
Sauf que son père ne lui a jamais montré comment produire « si tu fais de l’apiculture, je ne te parlerai plus », a-t-il menacé, voyant dans ses deux aînés une lignée plus naturelle.
Mais Georges est tenace et voyant que son frère et sa sœur ne sont pas du tout intéressés, il se lance dans l’aventure. Il a recherché, formé, acheté 200 colonies d’abeilles et a commencé à produire du miel. Très vite, il se lance également dans la production de gelée royale, y voyant un débouché très important pour son activité.
Contrat avec Guerlain
En 2007, le GPGR (groupement des producteurs de gelée royale) est fondé et la coopérative nationale est créée en 2013, permettant ainsi de produire et de vendre dans de bonnes conditions. Georges Bonnet devient président pour permettre à la gelée royale d’obtenir un label et la visibilité nécessaire. Depuis plusieurs années, la coopérative a signé un contrat avec Guerlain garantissant à la célèbre maison de luxe une charte de qualité hyper contrôlée sur la gelée royale et un chiffre d’affaires constant et cohérent pour tous les apiculteurs cotisants.
Temps de transmission
C’est dans son goût de la transmission que Georges a toujours accueilli des stagiaires et aime beaucoup communiquer sur l’apiculture. Il y a deux ans, il a accueilli deux stagiaires Alicia et Camille et a vu dans ces deux jeunes femmes l’opportunité de transmettre son activité. Après plus d’un an passé avec Georges et en formation, Camille et Alicia ont repris leur activité en avril.
La compagne de Georges, Dominique, accompagnera les jeunes femmes et notamment Alicia sur la production de gelée royale tandis que Camille se penchera sur la génétique de l’élevage avec des essaims adaptés à la gelée royale plus résistante. Ils diversifieront également leur activité, leurs produits et leur marché.
Prochainement, un site marchand « Les ruchers de la Valentine » sera créé.
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