En voyage dans le catalogue Led Zeppelin

En voyage dans le catalogue Led Zeppelin
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Le pilote du dirigeable était Jason Bonham, fils du légendaire batteur du groupe John Bonham et qui l’a remplacé sur le tabouret du batteur lors des trois derniers concerts de Led Zep.

La soirée Led Zeppelin de Jason Bonham n’est pas seulement une question de nostalgie, c’est tout simplement la meilleure façon d’apprécier le travail de ce groupe de rock légendaire. En attendant que Robert Plant, Jimmy Page et John Paul Jones, tous âgés entre 75 et 80 ans, se décident peut-être à tenter une dernière tournée, qui serait sans doute parmi les plus lucratives de l’histoire, ou tout du moins à se priver d’un dernier spectacle.

Dès le début du groupe, le ton est donné : Bonham est assis derrière sa batterie dont la grosse caisse est ornée du visage de son défunt père ainsi que de la pochette de l’album. Maisons de la Sainte arrière-plan.

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Le chanteur Dylan James et le guitariste Jimmy Sakurai évoquent très bien Robert Plant et Jimmy Page. (Caroline Grégoire/Le Soleil)

Jimmy aime Jimmy

Le groupe se lance immédiatement dans l’interprétation deLa chanson des immigrés, juste pour mettre immédiatement le public dans le tableau. On voit immédiatement que le talent du guitariste japonais Jimmy Sakurai est indéniable. Il joue chaque morceau à la perfection et impressionne tout au long du spectacle par sa maîtrise de chaque détail des notes initialement interprétées par Page.

Quant au chanteur Dylan James, il invoque un excellent Robert Plant, du moins au niveau de sa voix haut perchée car son crâne rasé est encore loin de la tignasse blonde et bouclée du chanteur de Zeppelin. Cependant, nous ne sommes pas du tout ici dans une copie ou une imitation, mais plutôt dans une expérience unique qui permet au spectateur de retrouver le son de ce groupe mythique dans ses plus belles années.

« Au départ, je pensais que cette émission parlait de la relation entre moi et mon père, mais il s’agit en réalité de la relation entre vous et la musique de Led Zeppelin. »

— Jason Bonham

“Je vais vous emmener dans un voyage à une époque où beaucoup d’entre vous avaient plus de cheveux, à l’époque des cassettes huit pistes”, a promis Bonham après avoir terminé Bons moments mauvais moments.

Pièces sélectionnées

Le spectacle, d’une durée de près de 2 heures 30 minutes, constitue une série de morceaux soigneusement choisis, principalement issus des six premiers albums de Zeppelin. Et ne pensez pas que le groupe a pris les choses à la légère. Bien sûr, il faut jouer Cachemire, Stairway to Heaven, Whole Lotta Love Et Rock n Rolljoués successivement pour conclure le spectacle.

Cependant, Chien noir Et Briseur de cœur ne sont pas inclus dans le programme, qui se déroule toujours à merveille. Un duo de pièces acoustiques avec Aller en Californie Et Hé, hé, que puis-je fairela face B des singles La chanson des immigrésmontre une autre facette de Led Zeppelin que le gros rock que l’on connaît bien.

Anecdotes

Le batteur bavard et charismatique prend aussi le temps d’expliquer comment certains morceaux ont été construits ou de raconter des anecdotes survenues dans l’histoire de Led Zeppelin ou entre lui et son père. On apprend par exemple que c’est sa grand-mère, Joan Bonham, qui a aidé son père John à jouer des baguettes en l’emmenant dans des clubs de jazz et en insistant pour que le chef du groupe le laisse jouer. installer derrière la batterie.

Jason raconte également cet épisode où il venait d’acheter un disque de The Police et disait à son père qu’il n’était pas meilleur que Stewart Copeland. Loin de se décourager, John l’a emmené voir une émission de Police et l’a même invité en coulisses pour rencontrer Sting ! “J’ai revu Sting pour la première fois il y a deux ans et il m’a dit que je n’avais pas changé !” rit Jason.

Quant aux spectateurs, ils ont rendu la pareille à l’amour que leur ont témoigné le batteur et ses acolytes, se levant pour offrir une standing ovation à Sakurai après son interprétation magistrale de Depuis que je t’aime ou partager joyeusement le micro avec James sur l’essentiel Escalier vers le ciel.

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Jager Henry Bonham, le fils de Jason, était responsable de la première partie de son père avec son quatuor. (Caroline Grégoire/Le Soleil)

Père et fils

C’est définitivement la semaine des combos père-fils au Québec car après Justin Morissette qui faisait la première partie de l’émission humoristique de son père Louis mardi, c’était au tour de Jager Henry, oui oui, Jager Henry Bonham comme dans le fils de Jason et le petit-fils de John, qui était la première partie de Jason avec son quatuor.

Dans un tout autre registre, le jeune Bonham, qui est chanteur et non batteur, a interprété certaines de ses compositions qui se situent plus entre pop punk, hardcore et emo que dans le hard rock privilégié par son père et son grand-père.

Même si l’offre musicale de Jager Henry semblait plus adaptée à un public de millennials que celui de Jason Bonham, composé majoritairement de baby-boomers, le public a très bien répondu, chantant et l’applaudissant très sincèrement. . Sympathique, le jeune homme à la très belle voix savait qu’il jouait dans un registre différent et s’en est amusé.

“Je sais que ce n’est pas pour me voir que tu es venu ici”, a-t-il indiqué au début de sa prestation avant de dire “Viens me voir après le spectacle, mais ne me frappe pas au visage”. wow… c’est déjà arrivé ! à la fin de son passage sur scène. Le public a apprécié son honnêteté et s’est laissé entraîner dans son univers, Jason Bonham se disant ému par l’accueil que son fils a reçu à son arrivée sur scène.

 
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