Révélations sur des pratiques douteuses dans la gestion des contrats de réhabilitation urbaine

Révélations sur des pratiques douteuses dans la gestion des contrats de réhabilitation urbaine
Descriptive text here

Le cas de l’ancien ministre et ex-président du conseil de la commune de Fkih Ben Salah, Mohamed Moubdii, est entouré d’une série d’allégations graves qui mettent en lumière des pratiques douteuses dans la gestion des contrats de réhabilitation urbaine.

Les investigations ont révélé un scénario où des entreprises bénéficiant de contrats auraient sous-traité une partie importante de leur travail à d’autres entreprises, notamment celle du fils d’un ancien membre du Moubdii, ont révélé nos sources.

L’enquête met en évidence un manquement présumé de Moubdii à sa responsabilité de superviseur des marchés, en les orientant vers des entreprises et des cabinets de conseil spécifiques, ce qui constitue une violation flagrante des normes régissant les marchés publics. En outre, ces pratiques soulèvent des questions sur l’équité des procédures de passation des marchés et sur l’utilisation efficace des fonds publics.

Parmi les contrats scrutés, le contrat numéro 12/2014, dans lequel une grande partie des travaux aurait été déléguée à la société « MZ », le fils d’un ancien député de Moubdii, retient particulièrement l’attention. Les entrepreneurs ont également participé à des travaux de pavage, d’assainissement et de voirie dans le cadre d’autres contrats, tels que les contrats 9/2016 et 6/2016.

Par ailleurs, Moubdii a nié son implication ainsi que toute connaissance des transferts de travail ou des avantages obtenus par le fils de l’ancien député lors des interrogatoires. Ces affirmations sont cependant contestées par les autorités judiciaires qui cherchent à clarifier les liens potentiels entre Moubdii et les bénéficiaires indirects de ces contrats.

Dans l’attente des résultats complets de l’enquête, la situation de l’ancien ministre reste précaire, alors qu’il est actuellement en détention préventive, précisément pour de graves accusations relatives à sa gestion de la commune de Fkih Ben Salah, notamment « détournement de fonds publics », « abus de pouvoir », « corruption », ainsi que « falsification de documents officiels, commerciaux et administratifs ».

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV les posts, les occasions, tout s’emballe… Suivez le match
NEXT Un an après des inondations historiques, Baie-Saint-Paul reflète