Âmes sensibles s’abstenir ! Entre septembre et décembre 2019, Oussama, un Nantais de 29 ans, avait, selon sa femme, maltraité en lui insérant chaque jour des doigts dans l’anus et le vagin « afin de vérifier qu’elle ne le trompait pas ». On peut s’interroger sur la pertinence et l’efficacité d’une telle méthode empirique mais bon… peut-être dans certains pays…
Or, l’homme s’était déjà vu interdire de voir son épouse légitime puisqu’elle faisait l’objet d’une ordonnance de protection. Mais l’amour est aveugle et il venait encore régulièrement lui rendre visite entre Nantes et la Vendée pour s’assurer de sa parfaite intégrité. A noter qu’elle était enceinte de ses œuvres à l’époque des faits. Oussama, un peu jaloux, voulait aussi qu’elle arrête de travailler et qu’elle ne sorte pas trop de la maison.
Oussama, accro aux stupéfiants et assez violent, vit du RSA. Selon les experts, il est « vulnérable, fragile, impulsif » et « intolérant aux frustrations ». Une vraie chance pour la Bretagne !
Déjà condamné à 5 reprises, notamment pour violences conjugales sur une ex, il frappait parfois la plaignante si elle ne se positionnait pas correctement lors de leurs séances de sexe. Un mapouka mal exécuté et hop c’était le tour !
Le 26 avril, le romantique Oussama est passé par la Chambre de l’Instruction de Nantes pour savoir s’il devait ou non être libéré. Ce sera non.
En revanche, aucune association féministe nantaise ne s’est manifestée pour dénoncer un « violeur » ou un « acolyte du patriarcat toxique ». Une coïncidence sans doute…
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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