L’Éducation nationale réclame 11 000 € de salaire trop payé à cet habitant du Val-d’Oise

L’Éducation nationale réclame 11 000 € de salaire trop payé à cet habitant du Val-d’Oise
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Par La rédaction de Pontoise
Publié le

17 avril 24 à 18h00

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Florence, habitante de Parmain (Val-d’Oise), Est accompagner des étudiants en situation de handicap (Aesh) dans une école à Vauréal.

11 000 € de trop-perçus

En raison de problèmes de santé, en janvier 2023, elle a été déclarée inapte par la médecine du travail.

Dans congé pour maladie graveFlorence continue de recevoir ton salairemais en mai 2023, elle reçoit un courrier du fisc exigeant 10 000 € pour le remboursement de ses salaires perçus pendant son arrêt de maladie.

Depuis, la note est passée à 11 000 € avec pénalités de retard. « Ils connaissent ma situation, mais ils continuent de me verser mon salaire comme si je travaillais encore », s’agace Florence.

Montant trop élevé

Face à la demande du fisc de payer cette somme en espèces, Florence a négocié la mise en place d’un chronologie.

L’inspection académique lui a alors proposé de payer 350 € par mois. Un montant trop élevé pour l’Aesh.

Si Florence s’est adressée à l’assistante sociale de la Direction des services départementaux de l’Éducation nationale (Dsden) pour une demande de remise gratuite, son recours vaut acceptation de la dette. « Je ne le savais pas, j’aurais dû faire appel », regrette Florence.

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Les agents sont informés et doivent donc enregistrer ces montants

Olivier Wambecke, directeur académique des services départementaux de l’Éducation nationale du Val-d’Oise

Double paiement

Du côté de l’inspection académique, cet imbroglio s’explique par un système de double paiement.

«C’est une garantie contre l’interruption nette de paiement», explique Olivier Wambecke, directeur académique des services départementaux de l’Éducation nationale du Val-d’Oise (Dasen). Une lettre est envoyée aux personnels arrêtés pour maladie les prévenant qu’ils recevront le double de leur rémunération : leur salaire habituel et leur indemnité d’assurance maladie. Les agents sont informés et doivent donc enregistrer ces montants. Des solutions existent. Il est possible d’étaler la dette et en cas de grande difficulté, l’agent peut demander une remise gracieuse. »

Bien que Florence puisse compter sur les revenus de son mari, elle n’a pas enregistré ces montants. « Avec l’inflation, tout a augmenté, c’est difficile de ne pas y toucher. Et au cours de l’année 2023, je n’ai plus reçu mes indemnités journalières de l’Assurance maladie », tente de justifier l’Aesh.

Salaires indus

Démunie, Florence se tourne vers le syndicat Sud-Éducation 95.

Elle a obtenu le 17 avril un rendez-vous à l’Inspection académique pour un entretien préalable à son licenciement. Elle espère être licenciée pour ne plus recevoir ces salaires indus et arrêter l’hémorragie. Toutefois, cela ne règle pas sa dette liée aux trop-payés.

Florence garde toujours espoir. Il y a trois semaines, une collègue Aesh, dans la même situation qu’elle, a reçu une notification d’annulation totale de sa dette. La lutte n’est pas terminée.

Isabelle LAWSON


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