dans le Finistère, ils relancent une section de l’association France Lyme

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« Ce qui m’a mis le virus, ou plutôt le tic-tac, dans l’oreille, ce sont mes maux de tête et une fatigue progressive qui s’installait », explique Philippe Berlivet, de Saint-Thonan. Le Finistère a attrapé la maladie de Lyme, également appelée borréliose de Lyme. Deux fois. « Une première en 2008, puis six ans plus tard. Cependant, mon médecin m’a assuré que les cas en Bretagne étaient relativement rares.

Même si elle commence à être de plus en plus connue, cette maladie transmise par les tiques reste encore difficile à diagnostiquer, notamment sous sa forme chronique. Cela s’explique notamment par ses symptômes, aussi nombreux que divers. « Cela peut aller des douleurs musculaires, aux problèmes intestinaux en passant par les troubles neurologiques », énumère Sylvie Sola.

Une errance médicale de trois ans

La Brestoise de 60 ans a ainsi été victime d’une errance médicale pendant près de trois ans. Piqué en 2014, il n’a été diagnostiqué qu’en 2017 après deux tests de dépistage Elisa qui se sont révélés négatifs. « J’ai fini par me tourner vers un laboratoire vétérinaire dont la prise de sang s’est révélée positive », explique le retraité.

Dans le département, plusieurs foyers de tiques sont connus, comme à Plougastel-Daoulas, autour de la vallée de l’Elorn ou vers la presqu’île de Crozon. « Le défi de sensibilisation et de prévention autour de cette maladie est énorme ! Même si on commence à en parler de plus en plus, il y a des réflexes à donner à ceux qui pratiquent le trail, la randonnée en nature ou tout simplement ceux qui marchent en forêt ou dans les herbes hautes », insistent les deux administrateurs. qui viennent de relancer la section Finistère de France Lyme, en sommeil depuis plusieurs années.

Pratique

La section Finistère de France Lyme tiendra un stand le 12 mai lors de La Plougastell 2024 et organise un Lyme café, ouvert sur inscription, le 1er juin, à 14h, à la maison des associations de Brest. Contact: [email protected]

Conseils pour se protéger des piqûres de tiques
« Déjà, autant que possible, protégez les parties du corps en contact avec la végétation », sourit Philippe Berlivet, passionné de trail et de course à pied. « Dès que vous sortez dans la nature, il ne faut pas hésiter à vérifier à votre retour que vous n’avez pas été mordu, poursuit Sylvie Sola. En cas de morsure, les deux Bretons vous invitent à prendre une petite photo de la morsure et à noter la date. « En cas d’érythème, il ne faut pas hésiter à consulter à ce moment-là », conclut Sylvie Sola.

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