Le fin stratège du PSPP, l’élection péquiste et le référendum sur la souveraineté du Québec

Le fin stratège du PSPP, l’élection péquiste et le référendum sur la souveraineté du Québec
Descriptive text here

Si les gens doutaient de la volonté du PSPP d’organiser un référendum sur la souveraineté une fois élu, cela ne pourrait être plus clair.

Est-ce radical ? Non. Avait-on douté que Lévesque ou Parizeau tiendraient un référendum? Le PSPP s’inscrit simplement dans le même récit. Chaque fois que le PQ a formé un gouvernement majoritaire, il a proposé un référendum.

  • Écoutez l’analyste politique Elsie Lefebvre s’entretenir avec Richard Martineau via QUB :
Pourquoi cette stratégie

À 36 % d’appui à l’indépendance, certains se demandent si le PQ ne se dirige pas vers un mur, les fédéralistes jubilent.

Mais c’est un pari qui peut réussir. Comment?

Premièrement, parler d’indépendance et de référendum depuis des années vise à normaliser la question. Cela évite l’élection de 2014 où les partis fédéralistes et les journalistes se sont jetés sur les questions liées à l’indépendance, plaçant le chef du PQ sur la défensive.

Deuxièmement, Parizeau connaissait tous les contours du pays québécois, il avait un plan de transition très élaboré. Cependant, il avait peu communiqué aux Québécois à quoi ressemblerait ce pays.

La stratégie PSPP vise à rassurer les Québécois. Ce ne sera pas un saut dans le vide.

Photo Agence QMI, Thierry Laforce

Les jeunes, potentiel de croissance pour la souveraineté

En revanche, en regardant de plus près les chiffres, on se rend compte que la souveraineté reçoit le soutien d’à peine 33% des 18-34 ans. Pour beaucoup de fédéralistes, les jeunes seraient ailleurs.

Ces personnes pourraient se réveiller avec un mal de tête. Il n’y a aucune raison de croire que les jeunes ne seront pas là comme en 1995 avec plus de 60 % de soutien. Les moins de 45 ans n’ont pas voté en 1995, il est donc normal que leur soutien ne soit pas élevé en ce moment, on ne leur en a jamais vraiment parlé. Ils ont connu le PLQ puis la CAQ au pouvoir pendant un règne de près de 20 ans depuis 2003.

Il existe un réel potentiel de croissance qui pourrait créer un effet d’entraînement… disons que les souverainistes ont de quoi s’enthousiasmer !

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV La peur n’est pas une condition gagnante
NEXT Grenoble. Météo France place l’Isère en alerte, les orages arrivent