la baisse du taux moyen en dessous de 4% ne convainc pas les acheteurs

la baisse du taux moyen en dessous de 4% ne convainc pas les acheteurs
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Le taux moyen des crédits immobiliers est tombé sous la barre des 4% au premier trimestre, à 3,99%, selon les données de l’Observatoire CSA/Crédit Logement publiées mardi, dans un marché qui continue de ralentir.

La baisse est légère mais notable par rapport au quatrième trimestre 2023, où le taux moyen culminait à 4,18 %. Surtout, à l’échelle trimestrielle, elle marque un mouvement inverse de celui observé au cours des deux dernières années.

Des taux à peine au-dessus de 1% en 2022

Le marché du crédit immobilier a en effet changé depuis le début de l’année 2022, alors que les taux moyens dépassaient à peine 1 %.

La hausse des taux de la Banque centrale européenne (BCE) pour contrer l’inflation a tout chamboulé : elle a augmenté le coût de l’argent pour les banques, qui ont répercuté ce surcoût sur leurs clients pour maintenir leurs marges.

Le taux donné par Crédit Logement, résultat d’un retraitement sur la base de données partielles, est légèrement différent de celui de la Banque de France, qui a une vision exhaustive mais avec un léger retard : il était de 4,11% par mois de février selon à ce dernier, mais avait également entamé une baisse par rapport à la marque précédente, en janvier.

Ces tarifs excluent les frais et les assurances. Tous frais compris, le taux entre janvier et mars était de 4,79 % sur 20 ans ou plus, selon la Banque de France.

Pour un prêt de 100 000 euros sur 25 ans, cela représente un coût de crédit de plus de 55 000 euros, soit trois fois plus qu’il y a deux ans, une donnée que les candidats à l’achat doivent intégrer dans leur projet.

Solutions pour redémarrer la machine

Les prix de l’immobilier ayant moins baissé, le marché se retrouve grippé. La production de nouveaux prêts à l’habitat (hors renégociations) est tombée à 7,3 milliards d’euros en février, selon la Banque de France, au plus bas depuis près de dix ans.

Le gouvernement et certains parlementaires cherchent des solutions pour relancer la machine. Ainsi le député Renaissance Lionel Causse propose un projet de loi, examiné à l’Assemblée nationale le 29 avril, visant à réformer le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF), qui édicte, entre autres, les règles d’octroi du crédit immobilier.

Le problème du logement c’est que c’est trop cher (…), c’est sur cela que nous devons agir », a rétorqué le président de la commission des Finances de l’Assemblée Eric Coquerel (LFI) mercredi dernier.

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