Le dispositif d’emploi aidé en Lozère accompagne de plus en plus de personnes handicapées

Le dispositif d’emploi aidé en Lozère accompagne de plus en plus de personnes handicapées
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L’association Clos du nid propose ce service qui vise à favoriser l’insertion professionnelle des personnes handicapées dans les milieux ordinaires. En 2023, 24 travailleurs ont été accompagnés. L’objectif est de dépasser rapidement la barre des 30.

Le dispositif d’emploi accompagné en Lozère, porté par l’association Clos du nid, monte en puissance. En trois ans, sa file d’attente active a doublé, passant de douze personnes handicapées en 2021 à 24 en 2023. Les différents partenaires espèrent franchir la barre des 30 travailleurs accompagnés sur une année civile d’ici 2025, toujours avec le même objectif. de permettre leur insertion professionnelle rapide dans un milieu ordinaire grâce à un suivi personnalisé. “L’objectif national est de 30 000, confie le préfet Philippe Castanet. Sachant que la population lozérienne est de 1‰, on est dans les chiffres.»

Ce lundi 15 avril, un bilan 2023 de l’emploi accompagné en Lozère a été dressé en présence notamment des représentants des deux financeurs, l’État (80 000 € par an) et la fondation Vasgos (45 000 par an). Douze personnes ont rejoint le système. Six sont sortis. Onze étaient encore sur liste d’attente. Le résultat est une parité parfaite, avec 50 % de femmes et 50 % d’hommes. Les 20-29 ans sont la tranche d’âge la plus représentée, même si le programme est accessible à partir de 16 ans.

Seize contrats signés en 2023

Les personnes souffrant d’un handicap psychique sont les plus nombreuses (53%), suivies par celles souffrant d’un handicap cognitif (20%), intellectuel (17%), moteur (7%) et sensoriel (3%). Au total, 16 contrats de travail ont été signés : trois CDI, onze CDD de plus de six mois et deux CDD de moins de deux mois. Vingt-trois cours ont été réalisés. Les secteurs d’activité les plus représentés sont la santé, le social et le médico-social (44%), le commerce (13%), la propreté et la sécurité (13%), l’industrie (12%), les transports (6%), l’agriculture (6%) et l’hospitalité (6%).

Toujours selon les statistiques présentées par Éva Lauraire, coach d’emploi et référence de l’emploi accompagné dans le département, 100 % des personnes accompagnées ont un premier contact avec une entreprise dans les six mois suivant leur entrée. Pour 78% d’entre eux, le premier contact a lieu dans les trois mois. 86% ont une première expérience dans les six mois.

Sarah Bacconnier, conseillère funéraire diplômée

Cécile Vors et Sarah Bacconnier.
Midi Libre – Célian Guignard

Sarah Bacconnier fait partie des personnes ayant bénéficié du dispositif d’emploi accompagné en 2023. La trentenaire a bénéficié d’un stage au sein de l’entreprise des pompes funèbres Cécile Vors, à Marvejols. “Elle est arrivée dans une période de travail intense, se souvient le chef d’entreprise. En trois semaines, elle a su s’adapter parfaitement. Elle est allée à la rencontre des clients. Elle transportait également les défunts et les préparait avec moi. Nous avons fait de la psychologie du deuil et tout s’est bien passé.

“Les funérailles sont chez moi”

Pour Sarah Bacconnier, qui souffre d’un handicap psychique, ce stage a été une révélation. A tel point que la jeune femme a réussi et obtenu son diplôme de conseillère funéraire niveau 4. “Le soutien m’a beaucoup aidé, confie-t-elle. J’ai toujours pu compter sur Éva Lauraire (coach d’emploi) et sur Éric Mialanes (en charge des relations avec les entreprises). Les funérailles sont chez moi. Je m’intéressais déjà au métier d’embaumeur. J’ai toujours voulu aider les gens en ces temps difficiles.

Dans le Tarn, où elle va bientôt s’installer, elle espère trouver une entreprise qui lui fera confiance, pour que son projet professionnel puisse aboutir.

 
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