Les Marocains résidant illégalement en Belgique pourraient être refoulés, affirme Nicole De Moor

Les Marocains résidant illégalement en Belgique pourraient être refoulés, affirme Nicole De Moor
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TTout Marocain résidant illégalement en Belgique pourra être refoulé. C’est ce qu’a indiqué Nicole de Moor (CD&V), secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration, selon Le Nieuwsblad.

Le Premier ministre Alexander De Croo (Open VLD) s’est rendu à Rabat pour négocier avec le gouvernement marocain. Il était accompagné du ministre de la Justice Paul Van Tigchelt (Open VLD), de la ministre des Affaires étrangères Hadja Lahbib (MR), de la ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden (CD&V) et de la secrétaire d’État Nicole De Moor. Ils étaient accompagnés d’une vingtaine d’entrepreneurs.

La question du retour des ressortissants marocains en séjour irrégulier en Belgique est un combat politique de longue date. Les pays du Maghreb ont longtemps hésité à coopérer.

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Paul Van Tigchelt, peu après avoir été nommé ministre, s’est également rendu à Rabat pour conclure des accords sur le transfert des Marocains criminels et clandestins incarcérés ou ayant purgé leur peine en Belgique. Depuis, le nombre d’expulsions est passé de deux à vingt par mois. Une quarantaine de Marocains ont déjà été refoulés cette année.

Mais le Maroc a ses limites. Il n’est par exemple pas question de « vols spéciaux ». Travailler sur des vols réguliers avec un maximum de cinq personnes à bord est toujours possible, a appris Le Nieuwsblad hier avec l’entourage du Premier ministre.

Lors des négociations, l’homologue marocain de Nicole De Moor s’est très clairement engagé à réadmettre les compatriotes également identifiés comme Marocains en Belgique. Cependant, de nombreux Marocains adoptent une autre nationalité pour avoir de meilleures chances d’obtenir le statut de réfugié. L’identification devrait cependant être facilitée, dans la mesure où certains agents de l’immigration se sont également vu attribuer des pouvoirs judiciaires, notamment celui de lire les téléphones portables. Reste à savoir ce que les promesses de Rabat signifieront réellement en termes de rendement. Les engagements en matière d’expulsions ne sont nulle part écrits noir sur blanc. Des protocoles d’accord ont été signés, mais ils parlent uniquement d’améliorer la coopération.

Les systèmes judiciaires belge et marocain vont bientôt collaborer plus étroitement. Par exemple, il y aura une ligne directe entre Rabat et notre parquet fédéral, afin de confisquer plus rapidement l’argent du crime, de mieux coopérer autour des nombreux dossiers ECC Sky ou de voir extrader les criminels de drogue en fuite.

La Sûreté de l’Etat disposera d’ici l’été d’un officier de liaison à Rabat. Ce n’est que le troisième poste international des services de renseignement, après La Haye et Washington. La police et la justice y sont déjà présentes.

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