Cotentin. Ces exemples de maisons ont adopté la démarche zéro déchet

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Par Éditorial La Presse de la Manche
Publié le

16 avril 24 à 8h50

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Ils se sont inscrits pour six mois. Et ça vendredi 12 avril 2024il était temps de faire le point. Pendant six mois, quinze familles de Cotentin (Manche) a tenté de réduire tous les déchets produits dans la sphère familiale, pour « faire maigrir les poubelles », avec l’aide des conseils et de l’encadrement de trier les ambassadeurs du Cotentin.

UN visite à la décharge était un choc salutaire prendre conscience de l’ampleur du problème des déchets. Autour d’Édouard Mabire, vice-président chargé de la collecte et de la valorisation des déchets, Laura Bodineau, chargée de mission, Sandra Lallement et Marie-Charlotte Lefrançois ont accueilli le Totem, à Équeurdreville-Hainneville (commune déléguée de Cherbourg-en-Cotentin), les familles bénévoles afin d’établir le bilan de l’opérationmais aussi pour discuter de vivait de l’opération dans les familles.

Des chiffres positifs

Durant le premier mois, les participants pesé tous leurs déchets, sans application particulière, juste pour avoir un poids de référence, à savoir 132 kg par an par participant en moyenne.

Puis, pendant cinq mois, ils ont limité leurs déchets, j’ai chassé l’emballage et j’ai appris à consommer différemment. Résultat : 112 kg, soit une réduction de 15 % pour les ménages déjà sensibilisés au problème.

Une surprise ? L’augmentation de la consommation de verre. En fait, c’est simplement le résultat de la chasse totale aux conteneurs dans Plastiquesachant que le verre est entièrement recyclable.

Cette évaluation a également permis de poser des questions et commentaires pratiques aux intervenants et à M. Mabire. « Les colonnes de verre en ville sont souvent pleines, le volume va-t-il être augmenté ? »

Mais plus que le bilan quantitatif, objectif essentiel bien sûr, c’est une posture quotidienne qui change profondément, plus importante qu’une opération ponctuelle et sans avenir.

C’est vrai qu’il y a une perte de repères au début. Il y a de nouvelles habitudes à la maison, dans la consommation.

AurélieUn des bénévoles du projet

Plusieurs participants ont admis avoir un nouveau look sur l’omniprésence des emballages dans les supermarchés. Et ils se sont rendu compte que l’emballage avait aussi un coût pour les ménages.

«On ne pourra pas y retourner», raconte Martine, une néo-Cherbourgeoise venue vendredi avec son petit garçon Aïden. C’est une contrainte au début, mais c’est un défi. »

Un changement d’habitude irréversible

Thérèse et Bernard, retraités, n’ont pas d’autres mots : « Peut-être que c’était plus facile pour nous, car nous ne sommes que deux à la maison. Mais même si nous en sommes déjà conscients, nous avons changé nos habitudes, en achetant plus en gros (comme tous les participants). Et nous avons aussi appris. Par exemple, on ne savait pas que le tube de dentifrice allait dans la poubelle jaune. Notre petite fille, lorsqu’elle est à la maison, participe aussi à la vie quotidienne. »

Pourtant, chacun connaît le poids des habitudes, aussi minimes soient-elles, et sait bien que toute résolution n’est valable que dans le temps. Les participants à l’opération « Maisons Témoins » ont franchi cette étape avec la satisfaction d’être des citoyens actifs sur la question vitale des déchets. C’est à chacun d’entre nous d’en prendre conscience et d’agir…

De notre correspondant Alain BOUDET

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