A Paris, rien de nouveau – C1 – Demi-finales – Dortmund-PSG (1-0)

A Paris, rien de nouveau – C1 – Demi-finales – Dortmund-PSG (1-0)
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Cette fois, Warren Zaire-Emery n’est pas venu jouer les sauveurs d’une attaque en berne au Westfalenstadion. Pas plus que Fabián Ruiz, même si les deux relayeurs parisiens sont les seuls à avoir prévu de tenter de couper les nombreux centres rouges et bleus, aux têtes plus ou moins bien senties. Pas vraiment leur rôle, alors que les trois attaquants n’ont pas réussi à faire la différence sur leurs points forts (vitesse, percussion, profondeur). Cette saison encore en Ligue des Champions, le PSG a laissé trop d’occasions en route pour finalement ne pas trouver la faille et la question se pose forcément de savoir s’il en aurait été de même avec un renard venant traîner dans la surface.

La rapidité, pas toujours une solution

Logiquement, au vu du festival organisé à Montjuïc il y a à peine deux semaines, Luis Enrique avait décidé de relancer son fougueux trio composé de Bradley Barcola, Ousmane Dembélé et Kylian Mbappé. Mais cette fois, les joueurs de la capitale ne sont jamais parvenus à jouer dans leur registre. Ils n’ont jamais su donner la moindre profondeur à leurs offensives lors d’un premier acte joué sur un faux rythme, avant de voir le Schwarz-Gelben resserrer les lignes une fois que le score est en leur faveur. Résultat : Mats Hummels n’a jamais été testé en course, Mbappé est descendu pour toucher des ballons plus bas, comme on lui a reproché à l’automne, et les prises à deux de la défense allemande ont bien bloqué les couloirs.

A domicile, il faudra les réaliser si on veut atteindre la finale. L’équipe était un peu désorganisée, il faut être prudent.

Marquinhos

A la lecture d’un tel constat, on a du mal à comprendre les choix de Luis Enrique après la pause. L’Espagnol n’a pas souhaité modifier les caractéristiques de son attaque, avec pour seul changement choisissant la sortie de Barcola pour l’entrée d’un joueur au profil similaire (et bien moins de verve) : Randal Kolo Muani. LE supersub Gonçalo Ramos, en grande forme ces dernières semaines, aurait-il permis aux visiteurs de revenir au pied de la Tour Eiffel sur un pied d’égalité ? Nous ne le saurons jamais. “ Nous avons eu des opportunités claires que nous ne pouvons pas manquerMarquinhos n’a pu que se lamenter au coup de sifflet final sur Canal+. A domicile, il faudra les réaliser si on veut atteindre la finale. L’équipe était un peu désorganisée, il faut être prudent. »

Füllkrug, le contre-exemple

Malheureusement pour Paris, dans un match où les deux équipes devaient s’appuyer sur des transitions rapides et la rapidité de leurs joueurs offensifs, la différence est venue du pied de Niclas Füllkrug. Jeu en pivot, déviations pour faire jouer ses partenaires et menace constante dans la surface pour la charnière adverse, l’Allemand symbolise ce qui aura manqué à ses visiteurs. Car même s’il a gaspillé, notamment sur cette offrande d’un Jadon Sancho qui avait réalisé un festival dans l’heure de jeu, l’ancien du Werder Brême a pesé de tout son poids en étant notamment impliqué sur sept des treize frappes des siens. Une performance qui donne un peu plus de profondeur à la bonne première campagne européenne de l’homme, déjà buteur décisif face à Newcastle et à l’Atlético de Madrid.

Reste à savoir si la comparution de ce mercredi soir décidera Luis Enrique à changer ses plans dans six jours, au Parc des Princes. Gonçalo Ramos sera-t-il titulaire pour tenter de tirer le meilleur parti des nombreux ballons que pourraient lui fournir ses ailiers et latéraux ? Entrera-t-il pendant le match si le scénario se répète ? En conférence de presse d’après-match, le tacticien espagnol a préféré intervenir en déclarant simplement que “entraîneurs, nous effectuons nos changements en fonction de ce que nous considérons le mieux pour l’équipe”, assurant également qu’il aurait signé avant le match pour obtenir un maximum de situations de but. Il ne manquait plus qu’un homme pour les transformer.

 
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