Presque tous les partis contre l’initiative du Centre sur les primes – rts.ch – .

Presque tous les partis contre l’initiative du Centre sur les primes – rts.ch – .
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La commission multipartite opposée à l’initiative du Centre sur le «frein aux coûts» a mis en garde lundi à Berne contre le risque d’une «médecine à deux vitesses» si le texte était accepté le 9 juin. en cas de non.

Alors que près de trois Suisses sur quatre se disaient favorables à l’initiative du «frein aux coûts» début mars, ce texte rassemblait presque tous les partis contre – de l’UDC aux Verts en passant par le PLR ​​et le PS – ainsi que les associations d’infirmières et de médecins de famille. Selon eux, un « oui » à cette initiative signifie que les patients devront payer de leur poche une consultation médicale sur trois au cours des 20 prochaines années.

Si le frein aux coûts avait été introduit en 2000, l’assurance de base ne couvrirait aujourd’hui que 37% de toutes les prestations, a calculé la commission. Un oui à l’initiative obligerait les patients à souscrire une assurance complémentaire – un « cadeau » aux caisses maladie, a souligné le conseiller national Olivier Feller (PLR/VD) – qu’une partie de la population ne peut pas se permettre. D’où la crainte d’une médecine à deux vitesses.

Mécanisme « absurde »

La commission des non juges « absurde » le mécanisme, « trop restrictif et trop rigide » qui lie les dépenses de santé au salaire, car les dépenses de santé seraient plafonnées en fonction de la situation économique. Si celle-ci devait baisser, comme lors de la pandémie de Covid-19 par exemple, il faudrait réduire les dépenses de santé.

“Absurde !”, ont souligné plusieurs intervenants dont le conseiller d’Etat Hannes Germann (UDC/SH). De plus, ce frein aux coûts ne prend pas en compte des facteurs tels que le vieillissement de la population et les progrès de la médecine, a regretté le comité No Monday devant les médias.

Avec cette initiative, la Confédération et les cantons seraient incités à prendre des mesures, en concertation avec les acteurs du système de santé, lorsque la croissance des coûts par personne assurée est de 20% supérieure à l’évolution des salaires et si les partenaires tarifaires – cantons, hôpitaux , les professionnels de la santé, les caisses d’assurance maladie et l’industrie pharmaceutique – n’ont pas pris de mesures à l’époque.

Il appartiendrait au Parlement de définir dans la loi dans quelle mesure les coûts peuvent augmenter à long terme. Le texte de l’initiative ne précise toutefois pas la forme exacte du frein aux coûts ni les mesures à prendre.

Les mesures sont déjà prêtes

Or, le Parlement a déjà pris des mesures, rappelle la commission : c’est le contre-projet indirect qui deviendra loi en cas de rejet de l’initiative. Ces mesures sont plus ciblées, la mise en place d’objectifs de maîtrise des coûts des services, revus tous les quatre ans, étant au cœur d’elles. Les cantons fixeraient leurs propres objectifs en matière de coûts et de qualité.

Ce n’est pas parce que nous inscrivons dans la Constitution l’obligation pour le Parlement d’économiser de l’argent en matière de santé que nous trouverons des majorités plus facilement qu’aujourd’hui, ont encore précisé les parlementaires présents pour souligner l’inutilité du texte proposé par Le Centre.

Personnel concerné

Toujours en commission, le personnel soignant ainsi que les médecins de famille et pédiatres craignent une dégradation de leurs conditions de travail en cas de « oui » le 9 juin. Le risque d’économies les touche aussi puisque les coûts du personnel soignant constituent une part importante. des frais de santé.

Président de l’association des médecins de famille, Philippe Luchsinger a mis en garde contre un exode des médecins si l’initiative était acceptée. La pénurie de spécialistes va s’accentuer, a-t-il ajouté.

Une cinquantaine d’organisations et de tous partis sauf le Centre et ses partenaires (PEV notamment) ont rejoint le comité et d’autres sont à venir. Les organisations de patients n’y sont pas représentées, mais les organisations de consommateurs le sont, a-t-on précisé à la question d’un journaliste. Le comité affirme représenter quelque 400 000 employés du secteur de la santé.

ats/fgn

 
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