Mesures pour éviter les retards au Centre Culturel

Mesures pour éviter les retards au Centre Culturel
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Le constat a été fait après le retour des vacances, indique la directrice générale du Centre culturel, Joanne Lamoureux.

« Nous avons remarqué dans les rapports d’événements qu’il y avait une tendance, à savoir que les gens arrivaient de plus en plus souvent en retard. Quand on constate ce genre de tendance, il faut se poser des questions […] Nous commencions à recevoir des commentaires. On s’est rendu compte qu’il y avait un enjeu important en termes d’accès et de fluidité… »

Difficile de cibler une cause du problème ; c’est multifactoriel. Les cours commencent à peu près au même moment où les gens arrivent pour leur représentation.

Joanne Lamoureux souligne qu’en l’absence de neige cet hiver, la visibilité était jugée moins bonne sur le campus. Nous avons donc augmenté l’éclairage.

D’autres mesures ont été mises en place, comme rediriger les automobilistes vers d’autres parkings ou encore déplacer davantage de personnes sur la voie de gauche. « Tout le monde avait tendance à se placer à droite. C’était un recul.

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Le Centre culturel de l’Université de Sherbrooke avait constaté davantage de retards de la part des spectateurs au retour des vacances, mais a mis en place diverses mesures pour améliorer la situation. (Maxime Picard/La Tribune)

Le rétrécissement de l’entrée du campus à une voie plutôt qu’à deux pourrait-il être l’un de ces facteurs ?

« Les aménagements qui sont faits sur le campus concernent différentes notions. Nous vivons dans une ville universitaire ; ils sont effectués pour différentes raisons et sont priorisés par les équipes. Ce que nous devons faire, c’est nous adapter, prendre note de ce qui se passe et voir ce que nous pouvons faire pour réduire au maximum l’impact.

Les retards, note Mme Lamoureux, n’étaient pas généralisés, mais plus fréquents. Ouvrir les portes plus tôt a apporté une amélioration. « Il n’y a presque plus de retardataires. » Selon elle, si la représentation commence avec du retard, ce n’est plus pour cette raison.

Auparavant, la salle ouvrait ses portes une heure à l’avance.

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Des téléphones qui sonnent en pleine représentation, des gens qui partent en plein spectacle… ce type de situation est vécu dans de nombreux théâtres. Ci-dessus, PPS Dance. (Jessica Garneau/Archives, La Tribune)

Incivilité?

Des téléphones portables qui sonnent pendant la représentation, des gens qui partent avant la fin du spectacle ou qui arrivent en retard : cette situation s’observe dans plusieurs salles de spectacle un peu partout.

Assiste-t-on à une hausse des incivilités, plus marquée depuis la pandémie ?

« Je travaille dans l’industrie du divertissement depuis longtemps ; ce n’est ni plus, ni moins que ce que j’ai vécu auparavant, pense Mme Lamoureux. L’équipe est formée pour intervenir le plus discrètement possible en cas d’incivilité. C’est un équilibre qui n’est pas toujours facile à atteindre et nous y travaillons régulièrement.

« Ce n’est pas devenu un problème suffisamment important pour que nous en fassions une priorité. Nous gérons cela lorsque cela se produit et nous écoutons très attentivement les commentaires qui nous parviennent. Je pense que nous avons une bonne clientèle, dit-elle aussi. Sherbrooke est réputée pour avoir un public très collaboratif.

 
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