l’essentiel
Les riverains de la rue Roger Tarenque se plaignent du non-respect de la limitation de vitesse de la part des automobilistes. L’adjoint au maire Thomas Zamboni souhaite présenter le dossier à la direction du quartier.
Au cœur du 5e arrondissement, à Agen, la circulation de la rue Roger Tarenque cause de nombreux désagréments aux riverains. « Personne ne respecte la limite de vitesse de 30 km/h », déplore un habitant. « En début de semaine, nous étions sur le cinquième chat heurté par une voiture ne respectant pas le panneau 30 ou le dos d’âne ! Bien sûr, ce n’est qu’un chat, mais imaginons que la prochaine fois, ce soit un être humain ?
« Faut-il attendre une tragédie ?
Ils réclament donc un deuxième dos d’âne dans la rue, ainsi que le marquage du numéro 30 au sol. “Nous avons remarqué que, vers la mosquée, ou vers la rue du Super U (rue Roland Goumy), il y a plusieurs dos d’âne”, poursuit notre témoin. « Pourquoi n’y aurait-on pas droit aussi rue Roger Tarenque ? Cela fait deux ans que je sature la mairie de cette histoire, et rien n’a jamais été fait… Il y a des personnes âgées dans cette rue, qui ont du mal à marcher et traversent lentement. Sans oublier les enfants, il suffit d’une seule fois pour qu’ils échappent à la surveillance de leurs parents et se fassent renverser par quelqu’un qui roule trop vite. un drame pour voir les choses bouger ?
Contacté, Thomas Zamboni, adjoint à la vie de quartier, ne semble pas opposé à l’idée d’installer un autre dos d’âne dans la rue. « Cela ne coûte que 2 000 euros au minimum, ça ne va pas ruiner nos finances », déclare-t-il. « Le problème, c’est qu’en général, lorsque les automobilistes ont franchi le dos d’âne, ils accélèrent immédiatement. Cela fait du bruit et je ne suis pas sûr que les gens l’apprécieront. Pour le moment, nous évaluerons le trafic dans cette rue, et en fonction du trafic et de la vitesse moyenne enregistrée, nous pourrons vous conseiller.
Une chicane ?
L’élu affirme avoir demandé à la police municipale d’effectuer des contrôles plus réguliers dans la rue Roger Tarenque, large et passante. « Il faut notamment vérifier que le stop est respecté. Si l’on devait planifier un réaménagement de cette rue, une solution envisagée pourrait être l’installation d’une chicane. La configuration de cette rue n’est pas idéale, cela fait une trentaine d’années qu’on en entend parler. Pour l’instant, nous allons donc mesurer l’activité locale en termes de circulation, avant de voir comment nous pouvons agir.
En attendant les résultats de l’enquête de la voirie, il faut donc s’attendre à davantage de contrôles policiers rue Roger Tarenque. « C’est un peu facile à dire », ironise l’habitant de la rue rencontré. « Quand les policiers se mettent en place pour les contrôles, ils sont visibles, donc forcément les gens ralentissent ! Mais cela ne sert à rien s’ils accélèrent juste après.»
