Les salariés travaillent depuis plusieurs mois pour pouvoir mettre à l’eau les sept bateaux. Cette semaine, les salariés sont enfin arrivés au terme de leur peine. Au chantier naval, l’effervescence régnait à l’approche de l’accueil des premiers clients.
L’année LNM Navigation est divisée en plusieurs saisons. Durant la saison hivernale, les employés se reposent et récupèrent les heures travaillées durant l’été. Vient ensuite la saison des chantiers navals, où sont effectués les réparations, l’entretien, le nettoyage et les améliorations techniques de l’ensemble de la flotte.
Un chantier naval conséquent
Par exemple, la coque doit être nettoyée à haute pression pour éliminer les algues. « Il est très important de les retirer, sinon ils collent à la coque et cela provoque un certain freinage, et in fine une perte d’énergie, qui peut atteindre plusieurs pour cent. explique Jean-Luc Rouiller, directeur du LNM.
D’autres travaux plus complexes sont également entrepris, comme le traitement des rainures du bateau « Ville de Neuchâtel », provoquées par le remorquage. “On ponce au gros grain, puis au grain fin, on dégraisse, on met de l’antirouille, on met du mastic et on repeint” explique Zvezdan Miljkovic, un employé de LNM, tout en s’affairant sur le bateau.
La majorité des tâches sont réalisées directement par les salariés, dans la mesure du possible. Cette situation génère un stress considérable à l’approche de la saison estivale. « Nous sommes heureux lorsque nous naviguons, car cela signifie que nous avons terminé tous nos travaux ou presque dans les délais et que notre flotte est opérationnelle » confie Jean-Luc Rouiller.
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