TES Canada et notes discordantes

TES Canada et notes discordantes
Descriptive text here

Des notes discordantes ? Bien sûr, et pour diverses raisons. Le projet TES Canada, qui agite à juste titre les esprits depuis plusieurs mois, ne manque pas de ces notes. En effet, il s’agit clairement d’une offensive visant à privatiser la production d’énergie aux dépens de notre société nationale Hydro-Québec, tout en occupant des centaines d’hectares de territoire agricole en Mauricie avec des éoliennes et des panneaux. photovoltaïque inefficace. Tout cela pour produire de l’hydrogène, le plus léger des gaz, utile dans certains procédés chimiques industriels, dont la production entraîne la perte, dans l’usage prévu, de plus de 80 % de l’énergie électrique initialement disponible. Une façon amusante d’économiser de l’énergie…

Alors que nos agriculteurs sont de plus en plus soumis à des conditions de vie intolérables, du fait que nos magasins d’alimentation vendent massivement des produits agricoles importés du bout du monde en consommant une quantité insensée d’énergie, des produits le plus souvent insipides et contaminés par divers pesticides sans contrôle. D’où vient votre laitue achetée aujourd’hui ? Du Québec comme d’habitude ? Non. Les États-Unis ? Oui aujourd’hui; Je n’en ai pas acheté.

Et c’est sans compter, dans un grand nombre de cas, leur asservissement à certaines multinationales chimiques pour la fourniture de semences génétiquement modifiées qui résistent aux désherbants cancérigènes déversés massivement sur les terres agricoles et qui tuent toute vie. Un domaine où nos dirigeants n’ont pas le courage d’interdire ces pratiques désastreuses et meurtrières, sous la pression d’un bataillon de lobbyistes que l’on retrouve souvent parmi les agronomes, personnes normalement soumises à un code de déontologie professionnelle. Comment pouvons-nous tolérer tout cela qui mène au désastre ?

N’y a-t-il donc pas quelque chose de mieux à faire que d’accepter de se soumettre à ce projet de TES Canada, une invasion inacceptable ? Ne peut-on pas mobiliser notre intelligence pour mener à bien des projets réellement bénéfiques à l’ensemble de la population ? Nos universitaires ne peuvent-ils pas travailler ensemble pour y parvenir à court terme ?

Jean-Luc Dion

Ingénieur et professeur à la retraite de l’UQTR

Trois-Rivières

#Canada

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV La GFCA de Louis Poggi reprend des couleurs
NEXT Européennes : Bardella lance le compte à rebours vers une victoire annoncée à Perpignan : Actualités