Chaque matin, les opérations de police, programmées dans la journée, avec recours à des drones sont annoncées sur le site Internet de la préfecture. Une honte!
Les trafiquants de drogue, du moins ceux qui sont un peu geek, ont de beaux jours devant eux, grâce à la législation française ! Prenons ici l’exemple de « Place net Montasinos », cette opération d’envergure qui a été initiée lundi 25 mars, place Rosa-Parks à Aiguelongue à Montpellier, au sein de la ville éponyme.
Les policiers sont arrivés en nombre, dès 8 heures du matin, pour lutter contre le trafic de drogue. Sept personnes ont alors été interpellées, 15 kg de résine de cannabis et 10 kg d’herbe ont été saisis. Ainsi que des armes (une Kalachnikov et une mitraillette).
Sous réserve d’autorisation préalable
Mais l’opération aurait pu échouer si les trafiquants n’avaient pas dormi et connectés au site de la préfecture de l’Hérault.
Pour quoi ? Tout simplement parce que, compte tenu des risques d’atteintes aux libertés publiques et à la vie privée des individus, chaque fois que la direction interministérielle de la police nationale souhaite recourir à des drones, elle doit s’adresser à la préfecture afin d’obtenir l’autorisation de capter, d’enregistrer et de transmettre. images.
Une obligation légale
Si ces requêtes restaient dans le secret des dieux, il n’y aurait aucun problème. Sauf que, légalement, la préfecture doit prendre un arrêté préfectoral et le porter à la connaissance du public.
C’est ainsi que le 28 mars, toujours dans le cadre de « Place Net Montasinos », dès le matin, les trafiquants, conscients des obligations légales, ont pu apprendre que le même après-midi, à partir de 15 heures, les forces de l’ordre allaient débarquer.
Idem pour le 3 avril, même heure ; Le 10 avril, même lieu mais de 18h à 20h Ou le 11 avril de 16h à 18h Et le tout avec des annexes indiquant le périmètre géographique concerné. Une honte!
#Français
