des foyers contraints de refuser des victimes

des foyers contraints de refuser des victimes
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Les refuges qui offrent une place aux femmes victimes de violences conjugales se retrouvent dans « une impasse » en raison du manque de places, au point qu’ils sont obligés de refuser les femmes, même en région.

Le refuge La Dauphinelle offre 24 places de premier hébergement pour les femmes et leurs enfants fuyant une situation de violence conjugale.

«Nous refusons quotidiennement les femmes lorsqu’elles nous appellent, faute de places, car la maison est pleine», a expliqué sa directrice générale, Sabrina Lemeltier, en entrevue à LCN.

«Actuellement, il y a des femmes qui quittent Montréal pour aller en région pour être en sécurité quand le niveau l’exige et qu’il n’y a pas de place», a-t-elle ajouté.

Le manque de places n’est pas nouveau, selon elle, puisque ce sujet est documenté depuis 2008. La situation s’est toutefois aggravée en raison de la difficulté de trouver également des places dans la région.

“Nous nous trouvons dans une impasse”, a déclaré le directeur général.

De son côté, Québec solidaire met la pression pour accélérer la construction de refuges pour ces femmes, alors que des projets d’hébergement sont déjà prêts.

“Il ne manque plus que l’approbation du gouvernement pour que ces maisons voient le jour et soient construites”, a déclaré Ruba Ghazal, porte-parole de la solidarité pour la condition féminine.

Mmoi Lemeltier a invité les femmes victimes à ne pas abandonner leurs recherches et à appeler quotidiennement SOS Violenceconjugale et les refuges pour trouver des solutions.

« Le risque, et c’est ce qu’on a toujours en tête, c’est de se dire cette femme qui a appelé et qui est décédée, avait-elle appelé notre refuge ? elle a souligné.

« Au Québec, il est temps de voir cela non pas comme une dépense, mais comme un investissement », a-t-elle déclaré.

 
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