Il faut couper moins d’arbres et encourager des projets comme le Complexe forestier de Port-Cartier, selon SNAP Québec

Il faut couper moins d’arbres et encourager des projets comme le Complexe forestier de Port-Cartier, selon SNAP Québec
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Arbec favorise la naissance d’un complexe comprenant une scierie, une usine de biocarburant et une production de biochar à Port-Cartier. (Photo Jean St-Pierre, Macotenord.com)

Il faut couper moins, mais couper mieux, défend SNAP Québec pour qui l’avenir de la forêt dépend de la science. Un complexe qui maximise chaque arbre récolté comme la Scierie Arbec-Bioénergie AE-Carbonity s’inscrit dans la vision de l’organisation et s’inscrit bien dans la transition vers une économie plus verte.

L’équipe de la Société de la nature et des parcs a profité de la rencontre nationale pour discuter de l’avenir de la forêt ce jeudi pour proposer un bilan approfondi des aménagements visant à favoriser la protection de la forêt. « Notre régime forestier est axé sur la récolte du bois et de la matière ligneuse, mais la forêt est aussi la protection de la biodiversité et notre meilleur allié dans la lutte aux changements climatiques », défend Pier-Olivier Boudreault de SNAP Québec.

Zone protégée du lac Walker

Il y aura toujours une industrie forestière grâce à des initiatives à valeur ajoutée comme à Port-Cartier, croit-il. Le porte-parole de la Société de la nature et des parcs estime que le complexe Arbec peut cohabiter avec la création d’une vaste aire protégée au lac Walker même si l’exploitation forestière y sera interdite.

Entrevue avec : Pier-Olivier Boudreault, SNAP Québec

Pour SNAP Québec, des changements urgents sont nécessaires pour permettre le maintien des fonctions écologiques de la forêt et la diversification de son utilisation. « Concrètement, il faut reconnaître rapidement la valeur des usages récréotouristiques de la forêt et mettre fin au blocage des projets d’aires protégées. »

SNAP Québec propose une stratégie de développement fondée sur la science, avec une comptabilisation complète des GES du secteur forestier. Le mémoire déposé par l’organisme dans le cadre de la consultation gouvernementale du Québec propose de repenser l’avenir de la forêt en tenant compte de la science, mais aussi des savoirs ancestraux des Premières Nations.

 
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