Le manteau neigeux est historiquement faible en Colombie-Britannique

Le manteau neigeux est historiquement faible en Colombie-Britannique
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Le River Regime Prediction Centre signale le manteau neigeux le plus faible depuis 1970 en Colombie-Britannique. Dans son rapport mensuel, il souligne le manque de précipitations qui touche la plupart des régions de la province.

À 1euh avril, le manteau neigeux a été considéré extremement basà 63% de la normale.

Ce manque de neige est particulièrement criant sur l’île de Vancouver (49 %) et dans la vallée de Skagit, près de la frontière américaine, où l’enneigement représente 27 % de la normale.

Ce normalecomme expliqué Jonathan Boydhydrologue au River Regime Forecast Center, est calculé sur la base des données collectées de 1991 à 2020.

Il y a un an, début avril, le manteau neigeux de la province représentait 88 % de la normale.

L’organisme précise que le mois de mars 2024 a été très sec. La plupart des régions ont reçu très peu de précipitations, particulièrement celles situées près de Quesnel et Lac Williams.

Ce sont des niveaux historiques. Cela montre que les précipitations ont été faibles dans la provinceexplique Zita Botelho, la directrice de Bassin versant Colombie-Britannique, un organisme qui vise à renforcer la sécurité des bassins versants de la province.

C’est inquiétant depuis l’année dernière, poursuit-elle. Les niveaux de précipitations en 2023 avaient été historiquement bas. Cela a eu un impact sur la sécheresse et les incendies de forêt.

Avec les chiffres que l’on voit aujourd’hui, force est de constater qu’il faut se préparer à un été difficile.

Une citation de Zita Botelho, directrice de Watershed BC

La saison des incendies de forêt de l’année dernière a été dramatique en Colombie-Britannique. Pas moins de 28 000 km2 est parti en fumée.

Niveaux des réservoirs étroitement surveillés

Dans la région de Vancouver, des efforts ont déjà commencé pour mieux gérer le niveau d’eau des réservoirs.

Les réservoirs sont presque pleinscommente Daniel Roberge, directeur général adjoint de Metro Vancouver. Ils devraient être remplis d’ici fin mai.

Il dit qu’il existe deux approches principales pour gérer l’eau de la région métropolitaine de Vancouver. Il est ainsi possible de stocker l’eau de la Source dans les trois grands réservoirs, ou de gérer la consommation des usagers.

Nous savons qu’il y aura de l’eau là où nous en avons le plus besoin. Là où la différence peut être faite, c’est dans l’utilisation de l’eau à l’extérieur.précise Daniel Roberge, qui pointe notamment l’arrosage des pelouses, qui consomme beaucoup d’eau.

Au cours de l’été, les niveaux des réservoirs et la demande des utilisateurs seront analysés par Metro Vancouver afin de déterminer si les restrictions de consommation d’eau devront être resserrées.

L’arrosage des pelouses consomme beaucoup d’eau. Des restrictions sont donc mises en place chaque année dans la région métropolitaine de Vancouver. (Photo d’archives)

Photo : Getty Images/istockphoto / VanderWolf-Images

Seul le nord-ouest de la province semble pour l’instant épargné par la situation. L’enneigement y est à un niveau normal.

Le Centre de prévision du régime fluvial rappelle cependant que de la neige pourrait encore tomber dans les quatre à six prochaines semaines.

Avec les informations de Wildinette Paul

 
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