cette machine presque unique produit du compost en un temps record

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Par Philippe Roudeillat
Publié le

11 avril 24 à 9h15

Toutes les personnes ayant franchi le pas du compostage rêveraient sûrement de disposer d’un tel procédé. La communauté d’agglomération Saint-Germain Boucles de Seine (Casgbs) utilise un contreimposteur électromécanique permettant d’avoir un matériel prêt à l’emploi en seulement trois mois.

Installé à Croissy-sur-Seine (Yvelines), il permet de traiter les biodéchets collectés dans les points de collecte volontaire de la commune, mais aussi ceux en provenance du Pecq et de Port-Marly.

Ce composteur, le deuxième en opération en Île-de-France seulement, a été conçu par Upcycle. L’entreprise est l’une des deux entreprises locales d’insertion chargées par la Casgbs de mettre en œuvre la collecte et le compostage des déchets alimentaires sur son territoire.

Jusqu’à 330 kg/jour de biodéchets traités

Cette unité biomécanique est capable de composter par jour jusqu’à 330 kg de biodéchets déposés dans les bornes par les résidents et récupérés en vélo ou en véhicule électrique par trois agents d’insertion professionnelle de l’entreprise Triethic.

Ces déchets sont dans un premier temps trié manuellement de mettre de côté les déchets ménagers et les emballages qui, à leur tour, seront collectés et traités sur un autre site par Veolia.

Cette unité électromécanique installée à Croissy-sur-Seine (Yvelines) est capable de composter jusqu’à 330 kg/jour de biodéchets. ©Philippe Roudeillat

Élimination des bactéries pathogènes

L’objectif de cette étape est d’obtenir un compost de bonne qualité éviter que le plastique ou les textiles ne soient mélangés aux déchets alimentaires. « Au volume de biodéchets conformes, une quantité équivalente de matériaux secs broyés (copeaux de bois) est ajoutée au composteur », décrit le Casgbs.

« A partir de ce stade, poursuit l’autorité locale, les matériaux se dégradent grâce à l’augmentation de la température due à l’activité des bactéries présent dans les déchets alimentaires, comme dans un composteur traditionnel. »

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« Ce procédé permet l’élimination des bactéries pathogènes et l’obtention, au bout d’une dizaine de jours, d’une première forme de compost (compost normé NFU 44051), qu’il faut ensuite laisser mûrir. »

Communauté urbaine Saint-Germain Boucles de Seine

Avant de passer à cellules de maturation, le matériel obtenu est placé dans des zones d’hygiénisation pendant quatorze jours. « Pendant huit à douze semaines, explique le Casgbs, les agents vérifient la bonne température de la matière, l’aèrent, ajoutent des matières sèches ou de l’eau pour s’assurer de son bon équilibre. »

A l’issue de ce cycle complet, l’agglomération dispose d’un compost prêt à l’emploi qu’elle pourra ensuite distribuer aux résidents lors d’événements futurs. Il peut également être utilisé pour l’agriculture et le verdissement des villes.

Ce composteur électromécanique en activité à Croissy-sur-Seine (Yvelines) a été conçu par Upcycle. ©Philippe Roudeillat

Un autre processus

Pour les biodéchets collectés dans d’autres communes de son territoire, comme Saint-Germain-en-Laye et Houilles, le Casgbs utilise un deuxième procédé : microméthanisation. Cette dernière consiste à transformer des matières organiques en biogaz par fermentation.

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