Garderie privée subventionnée | Une vraie équité pour toutes les familles québécoises

Garderie privée subventionnée | Une vraie équité pour toutes les familles québécoises
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Nous abordons aujourd’hui un enjeu crucial au cœur de notre société : l’équité dans l’accès à des services de garde de qualité pour nos familles québécoises.


Publié à 1h22

Mis à jour à 17h00

Mario Ranallo

Président du Rassemblement des garderies privées du Québec (RGPQ)

À la suite de la présentation du budget 2024-2025 du gouvernement du Québec, notre organisme tient à souligner l’annonce d’un investissement de 68,6 millions de dollars sur cinq ans dédié à la conversion graduelle de 1 000 places supplémentaires actuellement non subventionnées. Cette mesure, bien que saluée, ne peut toutefois occulter l’ampleur des défis qui persistent dans notre réseau de garderies.

Par le passé, les garderies privées ont démontré leur capacité à ouvrir leurs installations plus rapidement que les centres de la petite enfance (CPE) et sans frais pour le gouvernement, puisque celui-ci ne finance pas la construction des garderies.

Or, depuis la pandémie de la COVID-19, l’ajustement du financement accordé aux CPE suite à l’explosion des coûts de construction ne s’est pas concrétisé pour les garderies subventionnées, malgré les promesses faites par le ministère de la famille.

Il est donc crucial que ce financement soit ajusté afin de préserver l’équité dans le financement des garderies subventionnées.

Toujours dans le respect de la qualité des services offerts, cette option permettrait au gouvernement d’atteindre les objectifs de places subventionnées du Grand site pour les familles du Québec, et ce, à moindre coût pour les opérations. Après tout, n’est-ce pas ce que les parents d’enfants en attente de places subventionnées attendent depuis longtemps ?

Une question d’équité envers les familles

Le respect du droit au travail d’un grand nombre de femmes nécessite l’équité dans le financement du réseau, y compris la reconversion des places non subventionnées. C’est une question d’équité envers les familles québécoises. On se rend compte que cette annonce ne réglera pas tous les problèmes de financement du réseau, mais elle constitue néanmoins un pas dans la bonne direction.

Dans cette optique, nous sommes prêts à travailler de manière constructive au cours des prochains mois avec la ministre de la Famille, Suzanne Roy. Nous croyons fermement que le dialogue et la collaboration sont essentiels pour garantir un réseau de services de garde de qualité et accessible à tous.

Il est toutefois important de souligner que le manque de places subventionnées demeure une iniquité pour les familles, les éducateurs et les enfants du Québec.

Le financement des garderies privées demeure inéquitable et ne correspond pas toujours à la réalité des services offerts sur le terrain.

En tant que société, nous devons donner la priorité à assurer une place de qualité à chaque enfant, en mettant fin aux inégalités dans le financement du réseau. Même si nous sommes conscients qu’il reste beaucoup à faire, nous apprécions la démarche positive du gouvernement dans cette direction.

Je tiens donc à réaffirmer l’engagement du Rassemblement des garderies privées du Québec poursuivre ses efforts pour promouvoir l’équité dans l’accès à des services de qualité. Nous croyons fermement qu’en travaillant ensemble, nous pouvons créer un avenir meilleur pour nos enfants et nos familles.

Qu’en penses-tu ? Participer au dialogue

 
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