L’important dispositif mis en place dans le Haut-Vernet le 30 mars après la découverte du crâne du petit Emile dans le secteur du Haut-Vernet a été levé ce mercredi 10 avril, en milieu d’après-midi.
Dans un communiqué, le procureur d’Aix-en-Provence indique que ces recherches menées sur plus de 45 hectares ont permis de découvrir «plusieurs éléments et effets corporels » appartenant au petit garçon. Ces éléments sont actuellement en cours d’analyse à l’Institut de recherches criminelles de la Gendarmerie nationale.
Des moyens importants déployés
Durant ces plusieurs jours de recherche, des moyens importants ont été déployés sur le terrain. Ainsi, des enquêteurs de la cellule nationale d’enquête et une centaine de gendarmes composés de militaires du groupement Alpes de Haute-Provence étaient sur place.
Ils étaient accompagnés de deux escadrons de gendarmerie mobile, d’une cellule anti-drone, d’experts de l’IRCGN (ingénierie des scènes de crime, anthropologues, coordinateur criminel) et de deux équipes cynophiles à la recherche de restes humains. “Ce dispositif a été renforcé pendant deux jours par une section du 2e régiment étranger du génie spécialisé dans le creusement des sols”, peut-on lire dans le communiqué.
Et ensuite ?
Selon le procureur, l’information judiciaire se poursuit et des expertises sont actuellement en cours pour déterminer les circonstances du décès d’Emile. Il rappelle également que “la sérénité de l’enquête” doit être “préservée, tout comme doit l’être la tranquillité de la famille de l’enfant et des habitants du Haut Vernet.
