Une école privée « accessible à tous » ? – .

Une école privée « accessible à tous » ? – .
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L’ancien conseiller municipal est porte-parole du Salon des écoles privées qui aura lieu le 20 avril prochain au PEPS. Selon elle, cet événement est l’occasion pour les parents de découvrir une trentaine d’écoles privées réunies sous un même toit.

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Marie-Josée Savard, directrice générale de l’École des Ursulines de Québec (Yan Doublet/Archives Le Soleil)

C’est aussi l’occasion de démontrer que l’école privée est « pour tous », contrairement aux « mythes » véhiculés.

Ces dernières années, de nombreuses écoles privées ont abandonné les tests de sélection au profit d’une formule « premier arrivé, premier servi ». Pour être admis, les parents doivent avant tout être bien informés et s’inscrire à temps, fait valoir Mme Savard.

Plus de plans d’intervention

Cette approche a notamment eu pour effet d’augmenter la proportion d’élèves en difficultés d’apprentissage dans les établissements privés, indique Geneviève Beauvais, directrice de la communication de la Fédération des établissements d’enseignement privés (FEEP).

Selon les dernières données, 19% des jeunes des écoles primaires et 24% des jeunes des écoles secondaires ont des plans d’intervention dans les écoles privées.

En 11 ans, le pourcentage d’élèves suivis par des plans d’intervention a doublé dans les écoles privées québécoises. En 2010, 11% des jeunes en âge du primaire et du secondaire étaient concernés, contre 22% en 2022.

Ce bond s’explique notamment par une plus grande proactivité de la part des parents, plus informés et plus enclins à rechercher un diagnostic qu’avant, explique Mme Beauvais.

Moins que le public

Malgré la multiplication des plans d’intervention privés, un écart de 10% persiste entre les secteurs privé et public.

Selon les données du ministère de l’Éducation, 32,8% des jeunes des écoles secondaires publiques disposaient d’un plan d’intervention en 2022.

Une explication est l’absence de classes spécialisées dans les écoles privées. Geneviève Beauvais souligne que le permis standard des écoles privées ne permet pas de cours de français ou d’éducation spécialisée, ce qui entraîne une moindre proportion de jeunes en difficulté.

Elle ajoute que tous les centres de formation professionnelle sont affiliés au réseau public. Les étudiants qui n’ont pas l’intention de poursuivre leurs études et qui souhaitent choisir un profil professionnel ne vont donc pas dans les écoles privées, explique-t-elle.

Accessible à tous les portefeuilles ?

Au-delà de l’admission, inscrire votre enfant dans une école privée représente des coûts de plusieurs milliers de dollars.

«Toutes les écoles, qu’elles soient primaires ou secondaires, offrent la possibilité d’une aide financière aux familles», répond Marie-Josée Savard.

Ces montants, établis en fonction du revenu familial, varient entre 500 $ et 5 000 $. «La possibilité d’une aide financière est très présente», insiste la directrice de l’École des Ursulines de Québec. La FEEP estime que 7% de leurs écoliers bénéficient d’une aide financière.

Mme Savard reconnaît tout de même qu’un certain revenu est nécessaire pour suivre le parcours de l’école privée.

 
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