« Ma première mesure si j’étais au pouvoir serait… la création d’un ministère des liens »

« Ma première mesure si j’étais au pouvoir serait… la création d’un ministère des liens »
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Si l’écrivain Bart Van Loo (auteur des livres à succès L’audacieux, Napoléon) était au pouvoir, la première mesure qu’il ferait serait de créer un Ministère du Lien, chargé du maintien des services de proximité. Il explique. « Un marchand de journaux, établi de longue date dans notre village, va prendre sa retraite. C’était aussi un bureau de poste. Et personne ne veut prendre la relève. » Cette disparition intervient suite à la fermeture de la banque qui se trouvait dans le village de Bart Van Loo. « Tout disparaît des villages : les boulangers, les bouchers, les postes, les banques, les marchands de journaux. Mais ce sont des lieux de rencontre. Maintenant il faut se rendre chez le village voisin pour bénéficier de ces services mais je dois prendre ma voiture pour y aller ! C’est à dix kilomètres. Pour moi, il n’y a pas de problème, mais pour les personnes âgées, elles sont perdues. Ils doivent résoudre leurs problèmes par téléphone, puis vous passez des heures au téléphone pour mettre en ligne la personne qui peut vous aider.

« Ma première mesure si j’étais au pouvoir serait… un test de français obligatoire pour les étudiants du supérieur »

Pour Bart Van Loo, la société se déshumanise : « Nous avons perdu les liens : les gens ne se parlent plus. Il faut créer des points de rencontre, qui sont essentiels. Ce n’est pas très spectaculaireil insiste, mais c’est très concret et je ne pense pas que ce soit difficile à organiser. Dans le prolongement de cette idée, à savoir faire en sorte que les gens se parlent, non seulement dans leur village mais dans toute la Belgique, du nord au sud, il faut, explique Bart Van Loo, créer la Belgique du troisième millénaire. « Nous devons établir une circonscription fédérale pour garantir que chacun puisse voter pour des candidats francophones ou flamands. Parce que la structure actuelle aliène les Flamands et les Francophones.»

L’écrivain flamand a une autre idée, très simple : « Pourquoi ne pas sous-titrer les journaux télévisés de chacune des deux Communautés : cela permettrait à chacun de comprendre ce qui se passe de l’autre côté de la frontière linguistique et, en même temps, d’améliorer ses connaissances. Néerlandaisqui est français. Bart Van Loo estime que ce sentiment belge, tout en respectant les différences de chacune des composantes de l’État, doit être encouragé auprès des jeunes : « Pourquoi ne pas stimuler davantage Erasmus belgo-belge. De nombreux étudiants choisissent des destinations exotiques. Mais pourquoi les Flamands ne préféreraient-ils pas étudier six mois à Namur ou à Louvain-la-Neuve ? Pourquoi les francophones ne profiteraient-ils pas de l’opportunité d’étudier à Anvers ou à Gand ?

 
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