l’opposition dénonce l’attitude d’un président « agacé » par ses questions

l’opposition dénonce l’attitude d’un président « agacé » par ses questions
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Ce lundi, le président de la Métropole de Lyon, Bruno Bernard, s’est attiré les foudres de l’opposition lors d’une commission permanente, renvoyant un élu à son secrétariat pour obtenir une réponse à sa question.

Alors qu’il semble s’être adouci sur le terrain, préférant désormais le compromis à l’affrontement frontal, notamment avec des maires opposés à certains axes lyonnais, le président écologiste de la Métropole de Lyon, Bruno Bernard, s’est attiré les foudres de l’opposition ce lundi en Comité permanent. Dans un communiqué, le groupe Métropole Positive, présidé par Philippe Cochet, s’indigne de «l’absence totale de réponses aux interventions des élus», de la part du président écologiste.139 dossiers envoyés en 40 minutes et aucune réponse aux sept interventions des groupes politiques», déplorent les élus de droite.

C’est une manière d’être et de faire qui n’est pas admissible aujourd’hui en matière de affaires publiques.

Marc Grivel, président du groupe d’opposition Synergies

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C’est notamment après une question relative au rôle de la police municipale dans le contrôle des voies de covoiturage des axes M6 et M7 que le groupe positif La Métropole a indiqué avoir obtenu la seule réponse : «Si vous avez des questions, écrivez à mon secrétariat.“Dans l’entourage de Bruno Bernard, il est précisé que cette question n’avait aucun lien avec la délibération votée.”Le président (invite le conseiller métropolitain) à suivre la procédure, c’est-à-dire à poser sa question par écrit, afin qu’on puisse y répondre.“, nous nous disputons. Mais pour Marc Grivel, président du groupe Synergies, il ne s’agit pas d’un événement isolé. L’élu à l’origine de la révolte des maires en 2021 s’adresse à Lyon Capitaleun pas de plus dans une longue succession de meetings avec la même attitude du président, agacé par nos questions« .

“Ce ne sont pas des questions politiques”

C’est une manière d’être et de faire qui n’est pas admissible aujourd’hui en matière de affaires publiques.“, il ajoute. Et déplore : «C’est une question de démocratie, nous sommes gênés et handicapés dans l’exercice de notre mandat.» En assemblée plénière, il n’est pas rare que Bruno Bernard s’agace de questions qui, selon lui, auraient dû être posées en commission thématique. Ce fut notamment le cas lors du vote de la délibération attribuant le contrat de chauffage urbain à l’entreprise Coriance, après qu’un corbeau ait dénoncé un marché pillé (une demande de l’entreprise vaincue, Idex, devant le tribunal administratif a été rejetée par la justice).

Lire aussi : Le marché du chauffage urbain du sud-ouest de Lyon primé sur fond de polémique

Même s’il reconnaît que certains vice-présidents s’efforcent de répondre par écrit aux questions de l’opposition, Marc Grivel assure que «même en commission thématique, les questions restent sans réponse“.”Pour 80 % d’entre eux, ce ne sont pas des questions politiques. Il s’agit simplement de comprendre les délibérations pour prendre notre décision en notre âme et conscience.», conclut l’élu, qui voit un véritable enjeu démocratique dans ce qui pourrait ressembler à une querelle entre élus.

 
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