Le festival d’art contemporain d’Ar[t]chipel revient dans le Cher

Le festival d’art contemporain d’Ar[t]chipel revient dans le Cher
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Initié l’année dernière, dans le cadre d’une convention de partenariat entre la Région Centre-Val de Loire et le Centre Pompidou, l’Ar[t]chipel accentue la pression dès sa deuxième édition, en s’ouvrant aux écoles et en faisant une place à l’architecture.

Les grandes lignes de la deuxième édition du festival Ar[t]chipel, qui se déroulera du 18 octobre au 3 novembre, ont été dévoilés la semaine dernière lors d’une conférence de presse au Centre Pompidou à Paris.

La manifestation, qui a accueilli l’an dernier 9 000 visiteurs dans les ateliers d’artistes, maisons d’écrivains et musées de la région Centre-Val de Loire, proposera, du 14 au 17 octobre, des actions spécifiques à destination des jeunes. «Nous souhaitions que le monde de l’éducation – écoles, collèges, lycées – puisse venir », a expliqué François Bonneau (PS), président de la Région. « Nous voulons permettre aux jeunes de franchir les portes des ateliers d’artistes, de rencontrer des artistes, pour que la conscience de l’art s’élève là où nous sommes. »

La deuxième nouveauté de cette édition 2024 sera la place plus importante accordée à l’architecture. Le succès rencontré par l’ouverture de l’atelier de Cécile Le Talec, à Méry-sur-Cher, conçu par l’architecte Pascal Häusermann, témoigne de l’intérêt du public pour cette discipline.

Accueil des œuvres du Centre Pompidou

A Bourges, un parcours dédié à l’architecte Christian Gimonet devrait être proposé cette année, ou, par exemple, mettre en valeur le processus de rénovation urbaine mené à Amilly (Loiret) par l’architecte et sculpteur Vincent Barré et le maire Gérard Dupaty, qui a été transformer la ville depuis plus de deux décennies.

Comme l’année dernière, les six départements de la région Centre-Val de Loire accueilleront des pièces des collections du Centre Pompidou. “Quarante œuvres (vingt-huit en 2023) seront installées dans douze lieux différents”, annonce Anne-Laure Chamboissier, commissaire artistique d’Ar.[t]chipel. Le choix de ces œuvres a été fait en amont, avec les responsables des lieux. »

Le Château de la Forêt-Grailly, à Saint-Christophe-le-Chaudry, lauréat du fonds de soutien aux métiers d’art

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Après Bourges, l’année dernière, c’est La Borne qui en bénéficiera pour le Cher, et le musée de l’Hospice Saint-Roch, à Issoudun, pour l’Indre. Enfin, autre marqueur majeur du festival, l’ouverture au public d’ateliers d’artistes, de maisons d’écrivains et de collections privées sera encore élargie et renouvelée, avec par exemple de jeunes artistes comme Lucie Bretonneau, qui vit et travaille à Orléans ( Loiret) où elle vient de créer une association avec un autre créateur.

« De la première édition d’Ar[t]chipel, les énergies se sont cristallisées, a souligné Laurent le Bon, président du Centre Pompidou. Les graines ont été plantées. Nous voyons désormais le festival prendre de l’ampleur. »

L’histoire

La Région Centre-Val de Loire et le Centre Pompidou ont signé, le 28 mars 2023, une convention de partenariat de quatre ans visant à valoriser à la fois les richesses patrimoniales et artistiques de la Région Centre-Val de Loire et la diversité de l’offre pluridisciplinaire du Centre Pompidou. collection. Ainsi est née la fête d’Ar[t]chipel. Ce partenariat donnera lieu à trois autres éditions en 2024, 2025 et 2026. L’édition 2025 sera une année particulière pour le festival Ar.[t]chipel car il fêtera le cinquantième anniversaire de la disparition de Max Ernst et Alexandre Calder.

Martine Pesez

 
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