les 174 salariés licenciés de Brico Privé ne lâchent rien

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l’essentiel
Après avoir manifesté ce week-end à Toulouse, les salariés licenciés du groupe Mousquetaires se sont remorqués ce lundi matin près de leur entrepôt logistique, au nord de la Ville rose, et ont annoncé d’autres actions à venir.

Les salariés de Brico Privé, le site de vente en ligne de bricolage et de jardinage, ont décidé de ne pas baisser les bras. Et ils sont même prêts à se rendre à Paris s’il le faut pour se faire entendre de la direction du groupe Mousquetaires, celle-là même qui leur a annoncé en janvier vouloir mettre un terme à l’activité de cette entreprise née à Toulouse. , entraînant de fait le licenciement de ses 174 salariés.

“Mon avenir est incertain”, a confié samedi Maria, enceinte de cinq mois, lors d’une manifestation au Capitole. Les conditions ne sont pas du tout réunies. Je n’ai aucune visibilité sur ce qui va se passer après mon congé maternité, je pensais pouvoir retrouver mon emploi à mon retour. J’aurais aimé que l’arrivée de mon premier enfant se déroule dans des conditions différentes.

Si la direction des Mousquetaires, qui a racheté l’entreprise il y a quatre ans, a rompu son silence début avril en levant la clause de confidentialité sur les mesures de départ des salariés, pour ces derniers ces conditions de départ sont loin d’être dignes. Ils appellent donc à de nouvelles négociations et à des mesures équitables.

Congé de reclassement demandé

Ce lundi, ils ont une nouvelle fois tracté leurs revendications jusqu’à Eurocentre, à deux pas de la plateforme logistique de 8 500 m2 de l’entreprise, inaugurée il y a à peine six ans. Les syndicats FO et la CGT réclament donc « un congé de reclassement renforcé, plus protecteur et en adéquation avec d’autres mesures : la direction propose entre 8 et 14 lois à 75 % du salaire brut, on veut 12 mois pour les plus de 45 ans et le RQTH à 80 ». % du salaire brut pour le maintien total du salaire. Des aides à la création d’entreprise ou encore des indemnités compensatoires font partie des mesures demandées, notamment 15 000 euros par année d’ancienneté.

Quant à l’arrivée d’un éventuel repreneur de l’entreprise, pour le moment les salariés expliquent qu’ils sont encore dans le flou.

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