Suez détaille son plan d’urgence pour Amailloux

Suez détaille son plan d’urgence pour Amailloux
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Mise en demeure et sanctionnée par la préfecture des Deux-Sèvres « jusqu’à ce que l’installation soit effectivement mise en conformité »explique le groupe Suez qui exploite le site de l’installation de stockage de déchets non dangereux (ISDND) d’Amailloux, lundi 8 avril 2024, dans un communiqué.

« Les signalements d’odeurs rencontrées autour du site d’Amailloux sont principalement liés à un volume de précipitations exceptionnel depuis octobre 2023. Des précipitations exceptionnelles qui ont entraîné une accélération de la dégradation des déchets dans la benne en cours d’exploitation et donc de la production de gaz générateurs d’odeurs. justifie Suez.

« Un plan d’action d’urgence »

Si dans son communiqué l’opérateur n’a pas réagi aux sanctions de l’Etat, le groupe assure qu’il est mobilisé pour lutter contre ces nuisances olfactives qui sèment la colère.

« Avec l’appui de trois experts nationaux de Suez et du matériel spécifique, les équipes mobilisées ont conçu et mis en œuvre début mars un plan d’action d’urgence. » indique Suez. Parmi ces actions, la fermeture de la partie du casier dont l’exploitation a pris fin à l’automne 2023 et l’augmentation de la puissance de captage des biogaz odorants, notamment dans les zones emportées par les pluies.

« Il faut considérer que les fortes précipitations vont devenir la norme »

« D’autres actions se poursuivront pendant plusieurs semaines pour garantir que l’amélioration puisse être durable. » poursuit Suez qui indique avoir décidé d’installer une station d’épuration mobile supplémentaire, compte tenu de la forte augmentation de la production de lixiviats (1) dont « les niveaux dans les casiers ont dépassé les seuils réglementaires »» concède le groupe.

Suez discute également de l’adaptation à plus long terme au changement climatique : « Il faut considérer que les fortes précipitations vont devenir la norme et revoir les modalités d’exploitation du site de stockage situé à Amailloux en tenant compte de ces nouvelles références. Par exemple, la décision de tripler les moyens de captage intermédiaire du biogaz dans le casier actuellement en exploitation a déjà été prise. »

(1) Résidus liquides produits sous l’action combinée de l’eau de pluie et de la fermentation des déchets enfouis.

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