J’ai juré. Êtes-vous en conflit avec l’hôpital? Voici comment obtenir de l’aide – .

J’ai juré. Êtes-vous en conflit avec l’hôpital? Voici comment obtenir de l’aide – .
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Par Joffrey Fodimbi
Publié le

7 avril 24 à 12h00

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Ils se considèrent comme des « experts profanes ». Depuis le Loi Kouchner du 4 mars 2002chaque établissement de santé, public ou privéa un commission des utilisateurs (CDU); un organisme qui localement, au sein de tous les établissements de la Centre Hospitalier Jura Sudte permet de résoudre vos conflits avec le système hospitalier, avec l’aide de ses quatre membres désigné par leAgence Régionale de Santé (ARS) dansles associations qui souhaitent y investir.

«Nous défendons les droits des utilisateurs»

Yves Amizetmembre de l’association Jusqu’à ce que la mort accompagne la vie – JALMALV, Brigiste Prost-Blondomembre de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), François Venetmembre de l’APEI et Claude Camutmembre de l’Association des Représentants des Usagers des Cliniques, Associations de Santé et Hôpitaux de Franche-Comté (Arucah), sont avant tout là pour « le droit des patients à l’information et améliorer leurs soins. Ainsi, nous défendons le droits de l’utilisateurassurons-nous qualité des soins et le bon accueil au sein des hôpitaux du Jura, tout en faisant duinterface avec eux en cas de litige. »

Une commission que chacun peut contacter via le médiateur hospitalier. « Si un patient a un problème, il contacte d’abord cette personne qui est un employé d’hôpital. Ensuite, si le problème n’est pas résolu à son niveau, chaque trimestre tous les dossiers contentieux nous sont présentés. Nous vérifions ensuite que tout a été fait selon les règlespuis nous rencontrons le patient et nous l’accompagnons pendant le rencontres avec l’hôpital jusqu’à trouver un solution. Nous sommes avant tout dans un souci d’apaisement, sans se positionner ni du côté de l’hôpital ni du côté du patient. »

Éclairer la situation

Rencontres entre patients, CDU et hospitalier « qui permettentfaire la lumière sur la situation et de clarifier les décisions qui ont été prises, pour voir, finalement, s’il y a un vraie faute ou si c’est un risque thérapeutique. Ce qui se traduit alors soit par un apaisement de la situation avec éventuellement excuses présenté par l’hôpital ou par un désaccord qui peut aller jusqu’à poursuite judiciaire. »

Mais quelle que soit l’issue, si les membres de la CDU prétendent veiller « à ce que le problème ne se reproduise plus », ils reconnaissent néanmoins que « la médecine reste un problème ». science humaine ; nous soulignons donc le les erreurs sans culpabiliser les professionnels. »

Chaque année, sur le 22 000 hospitalisations que comprennent les établissements du Centre Hospitalier Jura Sud, ils sont 1 200 dossiers contentieux qui sont ouverts – « d’une bouteille trop chaude à la mort » – pour seulement 10% qui ne sont pas réglés via le médiateur et parviennent à la CDU.

Syndrome de la petite ville

Des données qui, statistiquement, sont paradoxalement faibles par rapport auximage négative que semble avoir le Centre Hospitalier Jura Sud auprès du grand public, parfois rapporté dans les médias locaux. «Malheureusement, c’est syndrome de la petite ville où les patients pensent que nous sommes forcément mieux soigné ailleurs, à Besançon, Lyon Ou Dijon Par exemple. Alors qu’en réalité ce n’est pas le cas et quehôpital de Lons le Saunier fonctionne plutôt bien. Les problèmes auxquels l’establishment est confronté sont les mêmes partout : à savoir urgences encombrées et les soucis de recrutement. »

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Des problèmes structurels donc, pour lesquels les patients ont également leur responsabilité selon les membres de la CDU : « Les nombreux controverses et les publications médiatiques initiées par les patients hospitalisés pourraient éventuellement ne plus exister n’attire aucun praticien et patiente. Sans parler du fait que, si bien sûr les patients d’aujourd’hui veulent être acteurs de leur santé et les médecins doivent accompagner, certains pensent qu’ils savent tout sur la médecine, ce qui pose problème. Et ne parlons pas des gens qui vont aux urgences pour un oui pour un non, parce qu’ils ne veulent pas attendre d’avoir un rendez-vous chez le médecin. Dans ce contexte, nous sommes là pour écouter tout le monde et aidez l’hôpital progrès. »

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