qui est ce technicien de laboratoire derrière les meurtres sordides de deux jeunes femmes ? – .

Au travail comme à la maison, Jean-Yves Morel, technicien de laboratoire rigoureux, semblait mener sa vie à la minute près, jusqu’à ce que le masque tombe au printemps 1998. Derrière les murs de son pavillon normand qu’il partage avec sa femme et ses enfants , deux corps de femmes disparues ont été découverts, ensevelis sous une dalle de béton coulée dans son garage.

L’une d’elles, Marylène Roussey, 17 ans, a été la belle-sœur du tueur. La deuxième victime était Elizabeth Griffin, une étudiante de 23 ans, interne où Morel était employé au moment des faits. Tous deux disparurent au printemps 1996.

Dans L’heure du crime, Frédéric Frambot, ancien ami de Jean-Yves Morel et témoin à son mariage, revient sur la personnalité de cet homme que personne ne soupçonnait.

« On connaît très peu de ses copines, ou en tout cas, il n’en parle pas. Jamais une blague salace, jamais une allusion. Au contraire, c’est une personne très gentilletrès sympa avec les filles, très prévenant, très doux, pas du tout nerveux, pas du tout agressif ou quoi», s’étonne-t-il au micro de Jean-Alphonse Richard.

En octobre 1997, quelques mois après la disparition des jeunes femmes, Jean-Yves Morel est au cœur de tous les soupçons. Lors de sa garde à vue, ce fils de bonne famille s’est exprimé avec calme, sans la moindre animosité. L’homme ne semble pas inquiet et ne semble avoir rien à se reprocher. Mais les enquêteurs en sont sûrs : il est à l’origine du mystère qui entoure les disparitions de Marylène Roussey et Elizabeth Griffin.

Sans preuves, les gendarmes ont fini par le relâcher, jusqu’à ce qu’un témoignage vienne lever le voile sur cette affaire, dix mois après son interrogatoire. Un voisin rapporte avoir vu Morel en train de travailler chez lui : il aurait coulé subitement une dalle en béton, deux printemps plus tôt. Les enquêteurs le savent : ils ont celui que tout le monde accuse. Face aux autorités, Jean-Yves Morel n’est plus aussi serein. Cette fois, il pâlit.

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