La phase 4 de la promenade Samuel-De Champlain est sur les rails

«Il n’y a aucune raison pour que cela n’aille pas vite», a déclaré mercredi le ministre responsable de la Capitale nationale, Jonatan Julien.

Aux côtés de son collègue Jean-François Simard, député de Montmorency, et du maire de Québec, Bruno Marchand, il a annoncé la fin du concours d’idéation lancé en novembre dernier, qui a couronné une entreprise québécoise (Atelier L’Abri, Écoterritoire, Ghost, Le Picbois ).

Désormais, « l’ambition » est de faire du projet une réalité.

Depuis quatre mois déjà, le discours a évolué. Après avoir ouvert la porte à la transformation de l’autoroute Dufferin-Montmorency en boulevard urbain, le ministre Julien en fait désormais une condition « sine qua non » pour la création d’une promenade linéaire le long du fleuve.

Le gouvernement Legault s’engage désormais à supprimer l’autoroute peu fréquentée à l’est de la ville, sur une longueur de 8,6 kilomètres. Il n’avait jamais été aussi affirmé, il y a même quatre mois, lorsqu’il a lancé son « concours d’idées ».

« La phase 4 est impossible sans le boulevard urbain. C’est une évidence», affirme le ministre régional.

Ce changement majeur ne s’avère pas contradictoire avec la possibilité, encore en suspens, de voir un troisième maillon se concrétiser dans le secteur, insiste M. Julien. Il faudra attendre la proposition de CDPQ Infra, mais les deux ne sont pas « a contrario », selon lui.

Le maire de Québec a salué l’engagement ferme de réaménagement en boulevard urbain comme une « grande nouvelle ».

Loin de la conférence de presse de novembre dernier, tenue quelques heures à peine après l’abandon du projet de tramway par le gouvernement québécois, l’ambiance était beaucoup plus consensuelle. Assis côte à côte, le ministre Jonatan Julien et le maire Bruno Marchand ont convenu que la prochaine phase du projet Samuel-De Champlain se concrétiserait rapidement.

« Le plus vite possible », ont-ils plaidé, sans toutefois jamais fournir de calendrier précis.