Meurtre à Vacquerolles en janvier 2021, malgré les indices, le suspect clame son innocence et demande à sortir de prison

Meurtre à Vacquerolles en janvier 2021, malgré les indices, le suspect clame son innocence et demande à sortir de prison
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Ce mercredi 3 avril, la chambre de l’instruction a examiné le cas d’un homme soupçonné du meurtre d’un jeune homme à Nîmes le 18 janvier 2021.

Menotté et surveillé par des gardiens de prison, un homme soupçonné d’un meurtre commis à Nîmes le 18 janvier 2021, a demandé à la cour d’appel de Nîmes sa libération alors que le juge d’instruction en charge du dossier a refusé récemment de le placer sous contrôle judiciaire. L’affaire a suscité une grande émotion à Nîmes et marqué une longue série de meurtres liés au trafic de drogue et à la guerre entre trafiquants pour accaparer les points de deal. A cette époque, c’est le secteur Pissevin qui a été visé par des tirs et des rafales. Et la victime, un jeune Nîmois, avait reçu des projectiles de la Zup alors qu’il se trouvait dans une voiture qui se dirigeait vers le quartier de Vacquerolles où les secours ont pu intervenir. En vain. Sur place, malgré l’arrivée des pompiers et une tentative de réanimation, le décès de la victime a été rapidement constaté et une enquête ouverte pour meurtre.

Police scientifique, médecin légiste, procureur adjoint

La police judiciaire, la vice-procureure Fanny Camelio, le médecin légiste Docteur Mounir Benslima et les policiers du commissariat de Nîmes ont été déployés dans ce quartier résidentiel où de nombreux badauds ont assisté avec étonnement au début de l’enquête, sachant que la nouvelle du La mort de la victime s’est répandue dans le quartier comme une traînée de poudre. La police judiciaire a dépêché une équipe de police scientifique et d’enquêteurs de la brigade criminelle pour tenter de comprendre le mobile de ce meurtre et en identifier le(s) auteur(s).

“Le but de l’audience n’est pas de vous juger”

Ce mercredi 3 avril 2024, avant d’examiner cette demande de mise en liberté, l’un des magistrats de la chambre de l’instruction a fait un bref rappel de la procédure tout en prenant soin de préciser que la cour d’appel ne se prononçait pas sur la culpabilité mais uniquement sur l’éventuel libérer. « Vous avez la possibilité de garder le silence. Le but de l’audience n’est pas de vous juger mais d’examiner si vous pouvez être libéré.a également prévenu le conseiller, précisant au passage que l’enquête était presque terminée.

Munitions trouvées à la maison

Le trentenaire est mis en examen pour assassinat en bande organisée et a été interpellé en décembre 2022 par la police judiciaire. Les audiences en garde à vue et les charges accumulées par les enquêteurs ont ensuite donné lieu à un placement en détention provisoire le 20 décembre 2022. Dans le box des détenus, l’homme suspect écoute le résumé de l’affaire pour laquelle il est détenu mais semble pour exprimer son opposition aux accusations portées dans l’affaire et au récit du magistrat. Il indique que l’individu est décédé par balle à Vacquerolles et qu’il était passager d’une Peugeot 208 lorsqu’une camionnette blanche a effectué des manœuvres suspectes à proximité de la voiture et qu’un individu a tiré sur le véhicule avec une mitrailleuse. . Les caméras de vidéosurveillance ont pu enregistrer des images d’un véhicule quittant les lieux après la fusillade et d’un homme se débarrassant d’objets.

La fusillade contre la voiture aurait commencé à Pissevin où les policiers se sont immédiatement rendus le 18 janvier 2021
ARCHIVES HOCINE ROUAGDIA

Dénis répétés du suspect

L’interpellation puis la perquisition au domicile du suspect ont révélé la présence de «beaucoup de munitions», a-t-on précisé ce mercredi ainsi que les démentis répétés du suspect en garde à vue ainsi que chez le juge d’instruction. Un affrontement aurait été organisé récemment et le suspect aurait soutenu son innocence. C’est également que les avocats de la famille de la victime se sont opposés à la libération de l’homme.

Toutefois, comme la loi le permet, le suspect peut demander à la justice sa libération sous certaines conditions. Me Baptiste Scherrer a donc plaidé pour cette libération, expliquant que son client réfutait les accusations et proposait de quitter le Gard pour vivre dans l’Ouest de la France. Me Scherrer a assuré que son client n’avait pas menti mais avait évolué dans ses déclarations et que devant le juge d’instruction, il n’avait pas changé du tout. “Il nie les faits et il a raison”. Dans la case, Jallel B. abonde dans le même sens. Son avocat assure qu’il n’y a aucun risque de pression ou de fuite et que le trouble à l’ordre public est en passe de s’éteindre et que son client peut se présenter à un commissariat ou être placé sous surveillance électronique dans le cadre d’un contrôle judiciaire.

Le parquet refuse catégoriquement la libération

Dominique Sié, le procureur général qui représente le parquet, s’est levé pour exprimer son refus catégorique d’une libération qui ne croit pas aux garanties de représentation de cet individu qui compte 14 condamnations à son casier judiciaire. Le magistrat craint des contacts ou des pressions sur les témoins. Le président donne le dernier mot au trentenaire. « Depuis le début de cette affaire, je suis innocent, je suis incarcéré depuis 16 mois et je n’y suis pour rien. Le seul tort que j’ai fait c’est de ne pas avoir fait les changements de papier depuis ma voiture”. Selon nos informations, la voiture régulièrement utilisée par cet homme a été aperçue sur les lieux de la fusillade. Il y avait une voiture « ouvreuse » et une camionnette blanche dans lesquelles se trouvaient les criminels. Le suspect assure avoir prêté sa voiture à des particuliers.

Le tribunal rendra son jugement jeudi 4 avril.

 
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